«Une communauté française très jeune, en croissance»

La France célèbre aujourd’hui sa fête nationale. À cette occasion, l’ambassadeur de France au Luxembourg, Bruno Perdu, revient sur la relation franco-luxembourgeoise et ses enjeux.

Le Quotidien : Vous avez choisi de célébrer cette année la traditionnelle réception du 14 juillet au lycée Vauban. Qu’est-ce qui a motivé votre choix?
Bruno Perdu : C’est symbolique. En tant qu’école privée, le lycée Vauban a été financé à 80 % par le Grand-Duché. Célébrer le 14 juillet dans ce lieu extraordinaire, à l’architecture exceptionnelle, c’est d’abord une façon de remercier le Luxembourg pour son geste.
Le lycée français du Luxembourg est aussi un lieu d’enseignement privilégié, qui accueille 2 400 élèves issus d’une trentaine de nationalités différentes. L’enseignement du français, que le ministère luxembourgeois a décidé de développer dès le plus jeune âge, a un rôle important à jouer dans ce pays francophone, multilingue. L’une des missions de l’ambassade est de développer cet enseignement. Le choix du lieu est donc tout à fait réfléchi.

Quelle est la particularité de la communauté française au Luxembourg?
C’est la deuxième communauté étrangère au Luxembourg, après les Portugais. il y a 53 000 résidents, et 8 000 binationaux. Mais il y a aussi les « pendulaires », ces 100 000 travailleurs qui résident la journée.
C’est une communauté très jeune, âgée de 30-35 ans, en croissance. Elle augmente chaque année de 3 à 5 %. La population est stable, installée depuis très longtemps. Les gens prennent souche ici. Soixante-quinze pour cent de la communauté est là depuis plus de cinq ans.
C’est enfin une communauté qui fait beaucoup d’enfants et dont le niveau de formation est très élevé. Elle travaille surtout dans le secteur financier, les banques et les assurances, mais aussi dans le commerce, les services, la formation […]

Lire l’intégralité de l’entretien dans Le Quotidien de ce samedi 14 juillet.

Tatiana Salvan