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Une appli pour mesurer la qualité de l’air dans tout le pays


La ministre de l'Environnement a présenté la nouvelle appli devant la station de mesure de la qualité de l'air installée sur la place Winston-Churchill, à Luxembourg. (photo Didier Sylvestre)

L’appli «Meng Loft» (mon air) permet à tout un chacun de s’informer en temps réel, dans tout le Grand-Duché, sur la qualité de l’air.

La nouvelle appli gouvernementale a été dévoilée lundi place Winston-Churchill, spécialement été aménagée pour y accueillir l’une des huit stations de mesure de la qualité de l’air existant au Luxembourg. L’endroit n’est forcément pas anodin, puisque la place jouxte le boulevard Grande-Duchesse-Charlotte, qui est particulièrement et régulièrement encombré, aux heures de pointe surtout.

«Concrètement, l’appli modélise, de manière intelligente, les concentrations en ozone (O3), en dioxyde d’azote (NO2) et en particules fines (PM10), à partir des données de stations de mesure de l’air. Elle génère un indice qui est adapté à l’environnement dans lequel l’utilisateur de l’appli se trouve, car il s’agit d’un indice géolocalisé», ont souligné, à tour de rôle, la ministre de l’Environnement Carole Dieschbourg et David Glodt, directeur-adjoint de l’administration de l’Environnement, qui ont encore précisé : «L’indice est calculé à partir des concentrations de trois polluants atmosphériques recensées aux différentes stations de mesure automatiques réparties sur le territoire national du Luxembourg. C’est toujours le polluant qui dégrade le plus l’air qui tire l’indice.»

La ministre ne s’est d’ailleurs pas fait prier pour effectuer une démonstration en temps réel, à l’aide de son téléphone mobile. Ainsi, à 14h15, alors que le trafic était assez dense sur le boulevard Grande-Duchesse-Charlotte et que le thermomètre flirtait avec les 27°C, l’indice s’élevait à hauteur de 5 sur une échelle de 10, soit une valeur moyenne.

Pics de pollution, alertes à l’ozone…

Carole Dieschbourg a ensuite souligné que cette appli faisait partie intégrante du programme national de la qualité de l’air et que des synergies avaient été mises en place, comme en témoigne la coopération avec MeteoLux. «En cas de risque de dépassement des seuils définis par la législation européenne, l’administration de l’Environnement émet des avis d’alerte qui sont désormais diffusés par MeteoLux.

Les alertes actives sont visibles en dessous de la carte de vigilance située dans l’en-tête du site. Davantage d’informations sur les définitions des seuils ainsi que sur les précautions à prendre et les conseils de comportement sont consultables sur la page « Dangers météorologiques et risques atmosphériques ». Un lien vers le bulletin de qualité de l’air complet, mis en ligne sur emwelt.lu, est également à la disposition du public. En plus d’être affichés sur meteolux.lu, les avis d’alerte en cas de pics de pollution aux PM10 sont intégrés au bulletin de prévisions grand public», a-t-elle indiqué.

L’administration de l’Environnement informe qu’elle propose un service d’abonnement qui permet aux inscrits de recevoir les bulletins de la qualité de l’air ambiant ainsi que les communiqués envoyés en cas de dépassement du seuil européen d’information (180 µg/m3) ou d’alerte (240 µg/m3) en cas de pic d’ozone.

Claude Damiani

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