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Trois nouvelles inscriptions luxembourgeoises au patrimoine culturel immatériel de l’humanité


La transhumance fait partie des trois nouvelles pratiques inscrites par le Luxembourg au patrimoine culturel immatériel de l’humanité. (Photo illustration Pixabay)

L’Unesco a accepté d’inscrire au patrimoine culturel immatériel de l’humanité trois propositions auxquelles le Luxembourg a participé : la transhumance, la maïeutique et le Fléizen, une méthode traditionnelle d’irrigation des pâturages.

Du 4 au 9 décembre, L’Unesco s’est réunie pour la dix-huitième session du Comité intergouvernemental de sauvegarde du patrimoine culturel immatériel. Celui-ci est en charge d’approuver ou non l’entrée dans le fameux répertoire des pratiques proposées par les pays.

Deux inscriptions luxembourgeoises y figuraient déjà : la procession dansante d’Echternach (inscrite en 2010) et l’art musical des sonneurs de trompe (inscrit en 2020). Mais le Grand-Duché portait, auprès d’autres pays, d’autres candidatures qui viennent d’être acceptées par l’Unesco.

La Wanderschéiferei (transhumance)

Proposée par l’Albanie, Andorre , l’Autriche , la Croatie, la France, la Grèce, l’Italie, le Luxembourg, la Roumanie et l’Espagne, la transhumance consiste à faire paître au fil de l’année des moutons dans des zones séparées. Les moutons se déplacent de pâturage en pâturage grâce à des chiens de bergers, y sont éventuellement parqués et repartent dès que l’enclos est brouté.

La pratique de la transhumance a été inscrite le 20 avril 2021 à l’inventaire national du patrimoine culturel immatériel au Grand-Duché de Luxembourg.

Le Fléizen (irrigation traditionnelle)

L’irrigation traditionnelle ou abissage est une pratique agropastorale utilisée probablement depuis le XVe siècle au Luxembourg. En creusant des fossés et à l’aide de la gravité, l’eau des ruisseaux est déviée pour inonder les prairies et ainsi augmenter le rendement du foin.

L’abissage a été inscrit le 25 novembre 2021 à l’inventaire national du patrimoine culturel immatériel du Grand-Duché de Luxembourg. La candidature était également soutenue par l’Autriche, la Belgique, l’Allemagne, l’Italie, les Pays-Bas et la Suisse.

L’Hiewanskonscht (la maïeutique)

Cette proposition de la Colombie, de Chypre, de l’Allemagne, du Kirghizistan, du Luxembourg, du Nigéria, de la Slovénie et du Togo est aussi ancienne que l’humanité. Elle fait référence à l’accompagnement par les sages-femmes des femmes enceintes, de leur progéniture, voire de leur partenaire, du début de la grossesse jusqu’à la fin de l’allaitement. Elles accompagnent ainsi la famille dans la transition vers cette nouvelle période de la vie qui est la parentalité.

La maïeutique est inscrite depuis le 29 juillet 2019 à l’inventaire national du patrimoine culturel immatériel du Grand-Duché de Luxembourg.

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