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Tripartite : «Si l’index n’est pas versé, un accord sera improbable»


Les syndicats OGBL, LCGB et CGFP ont eu, ce jeudi matin, un premier échange avec le gouvernement. (Photo : julien garroy)

Les tractations en vue de la prochaine tripartite, fixée à cet automne, ont démarré ce jeudi matin. Si les discussions entre gouvernement, syndicats et patronat ne vont pas se limiter à la question de l’indexation des salaires et pensions, l’OGBL et la CGFP, ont déjà fait passer un message.

Lors d’un premier échange, jeudi matin, l’indexation n’a pas (encore) été évoquée avec le gouvernement. Cela n’a pas empêché l’OGBL, mais aussi la CGFP, d’avancer leurs pions. Nora Back, la présidente du premier syndicat du pays, a ainsi martelé que «si le prochain index n’est pas versé, un accord avec l’OGBL sera improbable».

Début août, le Statec a annoncé qu’une possible tranche indiciaire, la troisième pour cette année, sera due avant le 31 décembre. L’OGBL réclame à mettre fin à la manipulation de l’index, décidé fin mars par la tripartite. Pour rappel : après le versement de la tranche d’avril, celle tombée en juin a été reportée à avril 2023, avec à la clé une compensation financière de l’État (crédit d’impôt énergie). Mais qu’en adviendra-t-il de la tranche de cet hiver? «L’index n’est ni le problème ni la solution à la situation de crise actuelle», affirme Nora Back.

Le patronat ne compte pas bouger

Alors que le patronat ne compte pas bouger, et proroger l’accord qui limite le versement d’un index tous les 12 mois, l’OGBL a reçu, jeudi, le soutien de la CGFP. Le syndicat des fonctionnaires indique dans un communiqué que «le report de la tranche décidée en mars fut un acte de solidarité. Ce genre de reports ne doit cependant pas devenir la règle». «Les compteurs doivent être remis à zéro», ajoute la CGFP.

Si la tripartite à venir «ne doit pas se limiter à la question de l’index», ce mécanisme va une nouvelle fois constituer un enjeu majeur.