OGBL et LCGB ont rencontré le ministre de la Mobilité au sujet des lignes de bus supprimés au détriment des travailleurs postés. La tonalité de leurs communiqués respectifs se veut encourageante.
Le 2 décembre, le ministère de la Mobilité annonçait que des lignes de bus desservant des sites industriels fonctionnant en travail posté seraient supprimées dès le 12 février. Il avait motivé sa décision par une réorganisation générale du réseau de lignes desservant les sites industriels en raison de leur faible fréquentation.
La mesure avait suscité un tollé de la part des syndicats, qui craignaient que des salariés se retrouvent sans véritable alternative pour aller travailler dans des zones industrielles souvent mal desservies par les transports en commun.
Tant l’OGBL que le LCGB ont été reçus mardi par le ministre de la Mobilité, François Bausch. Et chacun de ces syndicats a publié à l’issue de son entrevue un communiqué se voulant rassurant pour les travailleurs concernés.
Selon l’OGBL, le ministre s’est engagé à ne pas supprimer de lignes avant qu’une alternative ait été trouvée dans le cadre du dialogue social. Le ministre a identifié quatre pôles prioritaires ayant des besoins de mobilité spécifiques : Goodyear à Colmar-Berg ainsi que les zones d’activités à Bissen, Bettembourg et Steinsel.
Un sondage au sein des entreprises concernées
Par la mise en place de plans de mobilité spécifiques adaptés aux besoins des entreprises, la qualité du transport pour les salariés devrait ainsi être adaptée et améliorée, d’après l’OGBL.
Le LCGB parle, lui, de navettes, de courses supplémentaires et de créations de nouvelles lignes si nécessaire et note que le ministre s’assurera de la fiabilité dans le comptage de la fréquentation des lignes concernées.
Un sondage sera organisé au sein des entreprises concernées pour mieux refléter les besoins.
Le ministre a aussi affirmé que des plans de mobilité pourront être mis en place par la suite en collaboration avec les employeurs, également sur d’autres sites qui ne sont pas encore desservis pour le moment.
Le 2 décembre, le ministre disait déjà : «La mise en place d’instruments tels que les plans de mobilité entreprise permet aux entreprises, avec le soutien des autorités publiques, de trouver des solutions de mobilité tout en faisant appel à la responsabilité des entreprises envers leurs employés.»
Une prochaine réunion avec le ministre aura lieu le 1er février afin d’assurer le suivi de ce dossier.