Sportif émérite passionné de la petite reine, le chef de la diplomatie luxembourgeoise Jean Asselborn, 71 ans, s’est lancé début août dans un tour de France à vélo en solitaire pour ne pas se laisser « encastrer » dans la peur du virus.
« J’assume ma décision d’y aller. D’abord pour remercier la France de nous avoir laissé ouvertes ses frontières, et puis pour bien marquer une certaine détermination de ne pas se laisser encastrer dans une peur permanente à l’égard du Covid », explique-t-il dans son cahier de route publié sur sa page Facebook.
Pas de pointes de vitesse, pas d’exploits, pas de record. Jean Asselborn est un adepte du cyclotourisme et aime flâner sur les petites routes de France. Pour son sixième tour de France depuis 2015, il a choisi un « parcours dépourvu de complications ». « Tout Sud au départ de Neufchâteau le 2 août, puis Dijon et Aix-les-Bains vers le Ventoux, ensuite direction Arles et Béziers pour se terminer à Capendu et la Montagne Noire », détaille-t-il.
Jean Asselborn assume les critiques à l’adresse d’un ministre des Affaires étrangères qui quitte le pays au mois d’août par les temps qui courent. « J’en suis bien conscient et je m’empresse de remarquer qu’avec les moyens de bord de la technologie digitale, l’on est joignable à tout moment ».
AFP/LQ