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[Tennis] Muller « heureux de ne plus avoir cette vie un peu de fou»


Gilles Muller, ici lors d'un match en 2015, suit toujours le tennis. Mais il ne ressent aucune frustration depuis qu'il a mis fin à sa carrière (Photo : Julien Garroy).

Retraité des terrains depuis août dernier, Gilles Muller n’en reste pas moins attentif à ce qu’il se passe sur la «planète tennis», ne fût-ce que pour son boulot de consultant pour Tennis TV, la chaîne de l’ATP qui diffuse les matches du circuit masculin. L’homme idéal donc pour analyser les enjeux du premier Grand Chelem de 2019.

Cet Open d’Australie, c’est le premier grand événement tennistique depuis l’annonce de votre retraite. Le tennis ne vous manque toujours pas un petit peu ?

Gilles Muller : Non, cela ne me manque pas. La seule chose sur laquelle on pourrait discuter, c’est la météo. Et encore… (il sourit) Non, je suis heureux de ne plus avoir cette vie un peu de fou. De devoir suivre un programme strict et devoir quitter ma famille. C’était vraiment le moment de tourner la page.

Vous avez remarqué que votre classement actuel vous aurait encore permis de prendre part aux qualifications à Melbourne cette semaine ?

Non. Je suis combien là ? 137e ? Je ne le savais pas. C’est du passé tout ça. Je regarde évidemment toujours les résultats. Je me tiens informé. Je vais sans doute aussi regarder plus les matches qu’avant. C’est nécessaire pour mon nouveau job de consultant, que j’ai débuté sur la chaîne de l’ATP lors du Masters de Londres, fin 2018. J’ai d’ailleurs dû me jeter à l’eau assez vite puisqu’un collègue s’est senti mal au cours de la rencontre entre Sascha Zverev et Marin Cilic. Et j’ai dû le remplacer au pied levé après le premier set. Et tout s’est bien passé. Là, j’ai cinq tournois prévus pour eux en 2019 : Barcelone, Rome, Washington, Vienne et Bercy. Il y aura peut-être un ou deux ajouts, on verra…

Et qui voyez-vous émerger lors de cet Open d’Australie ?

Je ne vais pas trop vous surprendre. C’est toujours un peu les mêmes. On ne peut pas passer à côté de Novak Djokovic quand on voit sa fin de saison dernière. Après, pour Roger Federer, on ne sait jamais dans quelle forme il est. On a quand même pu voir ces derniers temps que lorsqu’il devait avaler un match en cinq sets assez tôt dans le tournoi, il pouvait connaître des difficultés à le digérer. Pour lui, tout va dépendre de ça. Sans oublier les fortes chaleurs qui sont annoncées. On verra s’il est programmé en « night session » ou si le toit sera fermé lorsqu’il jouera… On ne connaît pas non plus l’état d’un Rafael Nadal qui a déclaré forfait la semaine dernière pour son premier tournoi de la saison.

Entretien avec Julien Carette.

Retrouvez la grande interview en version complète dans notre édition papier du jour.

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