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Shakira s’est donnée corps et âme à la Rockhal


Un concert de Shakira, c’est un sourire permanent, ce sont des danses endiablées, des effets pyrotechniques... (Photo Julien Garroy)

Shakira a fait le show mardi soir à la Rockhal. Prévue au départ le 4 décembre dernier, elle avait dû reporter pour des problèmes aux cordes vocales. Mais la chanteuse a su, malgré un petit retard de dix minutes au démarrage, se faire pardonner en offrant un show de près de deux heures, ultra-dynamique et plein de surprises.

Bon, soyons clairs, la Colombienne n’a jamais été une grande chanteuse, elle n’a jamais eu une grande voix et mardi, ses textes ont été à plusieurs reprises submergés par le son des instruments qui l’accompagnaient. Peu importe. Le public, venu en masse – le main hall de la Rockhal a rapidement affiché complet pour le concert -, en couple, entre copines ou encore en famille avec des enfants, n’était clairement pas là pour les performances vocales de la native de Barranquilla, mais bien pour elle, et pour le show.

Et dès la première chanson, Estoy Aqui, les spectateurs en ont eu plein les oreilles, mais aussi plein les yeux. Danseuses, écrans géants, explosions de cotillons… et puis Shakira, féline avec sa grande crinière, sexy en diable avec sa tenue toute en paillettes et transparences. Un démarrage à cent à l’heure qui donnera le rythme à toute la soirée. Titres en espagnol et en anglais se succèdent à vitesse grand V. Des morceaux récents comme Antologia, Perro Fiel ou encore Chantaje, tirés d’El Dorado, son onzième album, sorti en mai 2017, mais aussi les grands tubes de la Colombienne : Whenever, Wherever, La Tortura, Waka Waka (This Time for Africa) et Hips Don’t Lie. Autant de hits repris en chœur par la foule.

Quelques mots de « lëtzebuergesch »

Les enchainements ultra-rapides des différentes chansons n’ont pas empêché la chanteuse de communier avec la foule. A plusieurs reprises dans la soirée, elle s’est adressée à son public, pour les remercier, « d’être là, dans les bons comme les mauvais moments », pour leur dire « à quel point c’est super de les avoir avec elle », « à quel point elle les aime », « à quel point elle est heureuse d’être au Luxembourg », etc. Des banalités, certes, mais Shakira semble le dire avec le cœur. La chanteuse s’essayera même à quelques mots de « lëtzebuergesch », sans grand succès, et insèrera dans sa set list grand-ducale sa reprise de Je l’aime à mourir de Francis Cabrel, qu’elle chante, là, entièrement en français.

Mais au-delà de toute cette musique, un concert de Shakira, c’est un sourire permanent, ce sont des danses endiablées, ce sont différents effets pyrotechniques, ce sont des interludes filmiques présentant des légendes précolombiennes ou encore des projets pour l’éducation des enfants dans les pays défavorisés, c’est la traversée, par la chanteuse, de la moitié de la Rockhal au milieu de ses fans, c’est des centaines de mains serrées, des dizaines d’accolades et de baisers, c’est aussi tout un stock de tenues, un passage aux claviers, deux à la guitare…

Bref, c’est la fête, pendant près de deux heures. Une belle fête. Une sacrée fête !

Pablo Chimienti

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