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Série d’été (1) : en prendre plein les yeux à Luxembourg

Luxembourg, on a l’impression de la connaître par cœur et pourtant la capitale a encore de quoi émerveiller ses visiteurs. Il suffit de se laisser porter par ses points de vue magnifiques.

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Tandis que nous étions bloquées dans notre faubourg en plein confinement, une voisine me faisait remarquer : «On a quand même de la chance de vivre dans une si belle ville.» Elle a raison à 100 %.

Sauf qu’à force d’y vivre ou d’y travailler, on ne la voit plus. Mais il suffit parfois d’un petit changement de perspective pour la redécouvrir. Pourquoi visiter Luxembourg cet été? Pour en prendre plein les yeux.

La carte postale

Aux confins de la vallée de la Pétrusse, le promeneur qui s’enfonce dans le parc municipal découvrira sur sa route des jardins fleuris entourés de murets anciens sur un des versants.

Un havre de paix qui peut également être atteint à pied par la rue de la Semois et la rue Paul-Séjourné. L’intersection de la rue et du sentier offre une vue de carte postale sur le pont Adolphe et la Gëlle Fra.

Patrimoine mondial

Si, à force de la voir, la vieille ville de Luxembourg ne nous tape plus dans l’œil, elle n’a cependant pas laissé indifférente l’Unesco qui l’a classée à son patrimoine mondial en 1994. Ici, une vue de la rue de Trèves et de la tour Jacob.

Le sixième ciel

La vue sur les toits de Luxembourg n’est pas aussi spectaculaire ou poétique qu’à Paris ou à Rome, mais elle vaut le détour. À moins de travailler dans une tour de bureaux, on a rarement l’occasion de voir d’en haut les toits de la capitale.

C’est possible depuis l’ouverture des Galeries Lafayette à Hamilius. Il suffit d’embarquer à bord d’un des ascenseurs en direction du sixième étage. Par temps clair, on a une vue imprenable jusqu’au Zolwerknapp.

Changement de perspective

Il suffit parfois d’adopter un autre angle de vue pour découvrir une même chose différemment. À Luxembourg, c’est possible en changeant de versant.

Les plateaux du Rahm ou du Kirchberg offrent une vue imprenable sur la forteresse de Luxembourg et la corniche. De nombreux chemins y mènent à pied, en bus ou en voiture.

Quelle est verte ma vallée!

Et au milieu coulent deux rivières. La Pétrusse et l’Alzette. Luxembourg, ce ne sont pas uniquement des pavés, du béton, des voitures et des bureaux, c’est aussi un cœur vert et dépaysant où prospèrent une flore et une faune variées.

Il n’est pas rare de croiser un rat musqué en pleine séance de natation ou encore un héron, des libellules, des martins-pêcheurs et des faucons crécerelles.

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