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Serge Wolf: «Pour garder nos jeunes, il faudra monter»


Serge Wolf: «On verra donc en février où on peut se situer dans la hiérarchie.» (photo: le Quotidien)

Après un début compliqué, le Swift de Serge Wolf a trouvé la bonne carburation avec une équipe composée de très jeunes pousses et de joueurs très expérimentés. L’équipe hesperangeoise reste sur une série de six matches sans défaite en championnat. Entretien.

Après un début de saison difficile, votre équipe donne l’impression de bien revenir dans le coup…

Serge Wolf : Je pense qu’on doit en être à quatre victoires et deux nuls sur nos six derniers matches. Nous sommes invaincus depuis le 17 septembre. J’ai un groupe de qualité mais on va dire que, pour l’heure, nous avons un peu plus de réussite et qu’on affiche également davantage de concentration. Ce qui nous avait beaucoup manqué précédemment. On a resserré les choses à l’entraînement et beaucoup travaillé. Cela paie.

Vous aviez connu une deuxième partie de saison assez catastrophique l’an passé. Vous n’avez pas eu peur en ce début d’exercice quand cela a mal commencé?

Non. Jamais. Parce que si nous avons été battus par Wiltz lors du match d’ouverture, nous méritions au moins le partage. Derrière, on l’emporte à Rumelange avant de ne prendre qu’un point à Mühlenbach… après avoir manqué des occasions incroyables. Et ça, avant de vivre une semaine catastrophique en étant battus par Mertert et Canach en l’espace de quatre jours. Si on rejoue ces rencontres, on ne les perd jamais. On manquait de réussite… Après, en ce qui concerne la fin de saison dernière, on possédait un effectif beaucoup trop restreint. Pour évoluer dans le haut de tableau, il faut à la fois posséder un groupe de qualité et être épargné par les blessures et les suspensions…

Vous avez donc essayé de corriger le tir en vue de cette saison 2017/2018?

Dans l’ensemble, le groupe est supérieur à celui qu’on affichait en 2016/2017. On a recruté un peu. Et puis, nos jeunes ont aussi gagné en maturité. Des garçons comme Luca Duriatti ou Ahmed Diomande sont aujourd’hui plus mûrs et apportent donc plus de consistance mais aussi de concurrence dans le cadre. Et puis d’autres jeunes sont là, dont certains finalistes de la dernière Coupe du Prince. Comme Alexandre Sacras, le petit frère de Cédric (Fola), qui n’aura que 17 ans en décembre mais vient de jouer quatre matches de suite à l’arrière gauche. En tout, on possède quatre internationaux luxembourgeois : Duriatti, Sacras, mais aussi le portier Tom Keup et Paul Edjongo. Et Tun Held, qui est repris avec les U17, va bientôt incorporer le groupe également.

Vous pointez actuellement au cinquième rang, pas très loin de la troisième place. Quelles ambitions affichez-vous?

Jouer le haut de tableau. Ce qu’un club de la renommée du Swift doit toujours faire dans cette PH. Après, monter n’est pas une priorité. Si en fin de championnat, on se trouve toujours à portée de fusil des deux premières places ou de celle de barragiste, il sera toujours temps de se poser des questions. Au niveau de notre programme, après Sandweiler, on joue Käerjeng avant la trêve, puis Rumelange après celle-ci. Soit le duo de tête. On verra donc en février où on peut se situer dans la hiérarchie.

Retrouvez la suite de l’interview dans votre Quotidien du vendredi 24 novembre.

Julien Carette