Gerson Rodrigues va hériter du n° 9 après que le 10, qu’il arborait depuis quelques années, ait été donné à Danel Sinani le mois dernier.
On ne pourra pas reprocher aux journalistes de ne pas avoir joué le jeu de l’union sacrée et de chercher à perturber la sacro-sainte préparation des Roud Léiwen avec des questions polémiques. Car cette question du n° 10 de Gerson Rodrigues (qui en avait fait une sorte de marque de fabrique – GR10 – ces dernières années) brûle un peu les lèvres de tout le monde depuis une semaine que Luc Holtz a annoncé sa liste.
Donné à Danel Sinani le mois dernier alors que Gerson était mis au placard pour réfléchir sur son investissement personnel, il avait fatalement été question d’y lire une volonté de la FLF de marquer le coup. Et ce, en destituant le meilleur buteur du pays d’un numéro de maillot très symbolique qu’il avait arraché à Vincent Thill il y a quelques années tant l’idée de l’avoir le séduisait. On parle même à ce sujet d’une mystérieuse histoire de concours d’habileté à l’entraînement, dont le gagnant aurait remporté le «10», avant que «Vince» ne lâche le tricot de lui-même, lassé par le débat et agacé par l’idée.
Mais a priroi, cette «destitution» très symbolique (mais qui envoie un message qui, lui, ne l’est pas) va durer. Et il se murmurait jeudi que Gerson Rodrigues, revenu aux affaires et contraint à l’humilité pour servir la cause nationale, foulerait la pelouse du stade Laugardalsvöllur avec le n° 9, c’est-à-dire l’ancien numéro de Sinani, qui était momentanément passé sur les épaules de Dardari en septembre.
Au cas où vous vous posiez la question, Vincent Thill arbore lui désormais le n° 11 et Curci le… 5, un numéro qui visiblement n’est plus depuis longtemps l’apanage des défenseurs centraux.