Accueil | A la Une | Sécurité routière : une année déjà catastrophique

Sécurité routière : une année déjà catastrophique


Un violent accident de moto survenu sur la CR111 vers Hautcharage, en juillet. (Photo : Police Grand-Ducale).

L’année 2018 s’annonce très périlleuse sur les routes luxembourgeoises. Une source proche de la Sécurité routière nous confirme : déjà 28 morts au 10 août 2018. Et dans presque un cas sur trois, il s’agit d’un motard.

Vingt-huit morts, c’est déjà trois de plus qu’en 2017, « l’année record du plus faible nombre de morts sur la route avec 25 décès », nous précise-t-on. Alors qu’il reste quatre mois et demi avant la fin de l’année! Dont le brouillard et le verglas de l’hiver…

Par comparaison, la pire année enregistrée dans la décennie est 2013, avec 45 morts sur les routes dont huit motards.

Très loin des objectifs européens fixés pour 2020

Cette tendance constituerait un vrai désaveu : l’Union européenne a fixé l’objectif de diviser par deux le nombre de morts sur les routes entre 2010 et 2020… Pour le Luxembourg, il faut atteindre 16 morts sur les routes d’ici 2020…

Nous avons interrogé le commissaire en chef André Schaack, de la direction Opérations et Prévention de la police grand-ducale, à propos de ces projections. N’y a-t-il pas une spécificité luxembourgeoise, avec le nombre de résidents et de frontaliers qui augmente? « Chaque pays a ses spécificités , nuance le commissaire. Dans le sud de la France, la plupart des décès ont lieu entre mai et août avec le tourisme. »

Pour ce qui est des motos, le tourisme n’est d’ailleurs pas en reste au Grand-Duché : « Plus de 50 % des morts cette année sont des étrangers en vadrouille dans le nord du pays , précise André Schaack. La qualité de nos routes attire. Si bien que nous avons fait de la pub sur les réseaux sociaux hollandais, en partenariat avec le gouvernement. Ça disait, en gros, que les policiers luxembourgeois ne plaisantent pas avec les motards qui font des excès de vitesse… notamment avec nos nouveaux radars mobiles. »

Lire l’intégralité de ce dossier, avec notamment le témoignage d’un formateur de la police motorisée, dans l’édition papier du Quotidien de ce 18 août.

Hubert Gamelon

PUBLIER UN COMMENTAIRE

*

Votre adresse email ne sera pas publiée. Vos données sont recueillies conformément à la législation en vigueur sur la Protection des données personnelles. Pour en savoir sur notre politique de protection des données personnelles, cliquez-ici.