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Scandale de la viande de cheval : de la prison ferme prononcée


Le tribunal correctionnel a jugé Jacques Poujol coupable de tromperies liées à la viande de cheval. (photo AFP)

L’ancien directeur de l’entreprise de fabrication de viandes Spanghero, jugé avec trois autres prévenus dans le principal volet du scandale de la viande de cheval vendue pour du bœuf, a été condamné mardi à Paris à deux ans de prison, dont 18 mois avec sursis.

Le tribunal correctionnel a jugé Jacques Poujol coupable de tromperies liées à la viande de cheval. Il lui était notamment reproché d’avoir vendu entre 2012 et 2013 plus de 500 tonnes de cheval pour du bœuf au fabricant de plats préparés Tavola, dans une entente frauduleuse avec un négociant néerlandais, Johannes Fasen, condamné à deux ans assortis d’un mandat d’arrêt.

Lors du procès qui s’est déroulé en janvier et février, le parquet avait requis de la prison ferme contre les deux principaux prévenus, dénonçant une fraude aux « effets catastrophiques », « organisée de concert » entre les Pays-Bas et la France.

Dans cette affaire, « l’une des plus importantes fraudes alimentaires de ces dernières années », « la traçabilité a été méticuleusement torpillée » dans des entrepôts néerlandais puis en Occitanie chez Spanghero, avait fustigé la procureure.

Le scandale, qui n’avait eu aucune conséquence sanitaire, avait éclaté au Royaume-Uni début 2013 et s’était propagé à toute l’Europe.

Des marques comme Findus et Picard avaient découvert que les lasagnes et autres plats préparés « pur bœuf » qu’ils commercialisaient contenaient en fait, pour des milliers d’entre eux, du cheval.

Ce volet Spanghero jugé à Paris est le plus retentissant de cette fraude.

AFP

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