Des «nuages noirs» seraient en approche, met en garde l’OGBL dans un communiqué diffusé hier. Le syndicat redoute qu’une privatisation plus appuyée va affaiblir à long terme le secteur de la santé, déjà en souffrance.
L’OGBL fustige plus particulièrement la tendance à la création de nouveaux centres médicaux privés, équipés d’appareils, dont des IRM, qui leur permettraient de se transformer en «mini-hôpitaux». «Notre santé ne doit pas devenir une marchandise attrayante pour des investisseurs de capitaux et spéculateurs», martèle le syndicat.
Dans cet ordre d’idées est expressément saluée l’attitude de la ministre socialiste de la Santé, Paulette Lenert, qui ferait preuve de «courage politique» pour éviter que «l’argent du contribuable arrive dans les poches privées au lieu d’être investi dans le personnel, du matériel de qualité et, donc, dans la qualité de prise en charge des patients».
L’OGBL qualifie de «scandaleux» le «lobbying» exercé par l’Association des médecins et médecins-dentistes (AMMD) pour obtenir les ouvertures légales nécessaires pour accentuer la privatisation du secteur de la santé.
Le fait que les cabinets privés tentent d’attirer des médecins en leur promettant de ne pas devoir prester des services de nuit et des astreintes risquerait en outre d’aggraver le manque de personnel dans les hôpitaux publics. «Cela semble peu préoccuper ces cabinets», dénonce l’OGBL, qui cite l’exemple des pays voisins du Luxembourg, où une privatisation a eu pour effet une réduction des capacités de prise en charge et la fermeture d’hôpitaux.
Le syndicat rappelle néanmoins l’urgence de contrer le manque de personnel existant. Il est ainsi revendiqué de mettre fin à la pratique des contrats à durée déterminée et intérimaires.
L’OGBL me fait penser à cette gauchiste française, C. Autin qui pensait que la SNCF allait être privatisée!!!