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Rachat de LuxairCargo : les syndicats pointent l’inaction de Bausch


(Photo : Editpress)

Dans un communiqué publié ce lundi, les syndicats accusent le ministre de la Mobilité et des Travaux publics de « laisser les salariés dans l’incertitude », alors que l’attribution des licences pour la gestion des passagers et la gestion du fret au Findel se fait attendre.

En août dernier, Luxair annonçait laisser tomber sa branche Cargo. L’activité de fret aérien doit revenir à Cargolux dès cet automne, si celui-ci obtient la licence. Mais à ce jour, la compagnie ne s’est pas encore exprimé quant à l’attribution des licences pour la gestion des passagers et la gestion du fret au Findel.

Alors qu’aucune licence n’a encore été attribuée et que le délai prévu dans la procédure de sélection des entreprises à retenir dans le cadre de la soumission est arrivé à échéance depuis le 31 octobre, les syndicats tapent du poing sur la table. Dans un communiqué publié ce lundi matin, l’OGBL, le LCGB et le NGL-Snep pointent l’inaction de François Bausch et accusent le ministre de « laisser les salariés dans l’incertitude ». Ils sont 1200 à poursuivre leurs activités dans une ignorance totale quant à leur avenir. Les syndicats demandent à François Bausch une attribution rapide des licences. « Une décision qui permettra d’entamer au plus vite les négociations visant à sauvegarder les acquis et les existences des salariés du CargoCenter ».

« La situation est intenable pour le personnel Luxair du CargoCenter. Hormis le sentiment d’abandon de la part du personnel du CargoCenter, après 27 ans de loyaux services auprès de LuxairCargo, le transfert de l’activité et du personnel à la fin du processus de soumission vers une nouvelle société soulève des questions fondamentales. Le personnel concerné a besoin de stabilité et de disposer de réponses claires. »

L’OGBL, le LCGB et le NGL-Snep souhaitent connaître leur nouvel interlocuteur pour lancer les négociations. Négociations qui s’appuient sur cinq points dont une garantie d’emploi pour tous les salariés concernés, la mise en place d’une convention collective individuelle pour la nouvelle société sur base de la convention collective de Luxair, une représentation du personnel adéquate, la garantie des accords existants et enfin, une reconnaissance pour l’engagement de tous les salariés concernés.

Pour rappel, un premier piquet de protestation a eu lieu le 29 septembre afin de mettre en avant les inquiétudes du personnel.

« Pour les organisations syndicales, cette situation est inacceptable puisque les 1.200 salariés du CargoCenter continuent à travailler dans l’ignorance totale quant à leur avenir ! Ni leur futur employeur ni la garantie de leurs conditions de travail futures ne sont clarifiés, bien que le transfert de l’activité soit prévu au 1er janvier 2024 ».