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Quel est le niveau d’études des frontaliers au Luxembourg ?


Dans les années 2000, 30% des travailleurs du Luxembourg étaient frontaliers. Ils sont désormais 50 %. (illustration Le RL/Gilles Wirtz)

Selon une étude du Liser publiée ce mercredi, pour espérer travailler au Luxembourg en venant de l’autre côté de la frontière, il vaut mieux être soit très qualifié, soit très peu.

Tandis que les travailleurs du Grand-Duché viennent pour la moitié d’entre eux d’un pays frontalier, le Liser s’est penché sur leur niveau d’éducation. Mieux connaître le profil des travailleurs transfrontaliers permet en effet d’ajuster les politiques publiques. À partir d’une base de données administrative belge établie entre 2014 et 2016 et à l’aide d’algorithmes d’intelligence artificielle, les chercheurs Andrea Albanese et David Marguerit ont rédigé une étude, publiée ce mercredi.

Il apparait ainsi que le Luxembourg attire deux types de travailleurs : d’un côté, ceux qui ne possèdent presque aucune qualification et de l’autre, ceux titulaires d’un équivalent au master, voire d’un diplôme supérieur. Les individus possédant un diplôme d’enseignement secondaire, par exemple, ont moins de chance de traverser la frontière.

D’autres facteurs entrent en ligne de compte avant de franchir la frontière pour venir travailler au Luxembourg, comme celui d’y avoir déjà travaillé ou d’être jeune et donc plus mobile. Enfin, le fait d’avoir perdu son emploi ou d’habiter près de la frontière rendent plus possible l’acceptation d’un emploi au Luxembourg. L’étude complète est disponible ici

 

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