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Présidence de l’UE en 2017 : le Royaume-Uni renonce, la Belgique se positionne


Le tribunal de commerce international anglophone servirait à résoudre les litiges entre entreprises après le Brexit (photo AFP)

La Belgique est « disposée » à assurer la présidence tournante de l’Union européenne au second semestre 2017, a indiqué mercredi le ministère belge des Affaires étrangères, après le renoncement du Royaume-Uni à occuper cette fonction.

« La Belgique est disposée à reprendre cette présidence si on nous le demande », a déclaré le porte-parole du ministère, Didier Vanderhasselt, moins d’un mois après le vote britannique en faveur d’une sortie de l’Union européenne.

« Nous avons eu une présidence en 2001 puis en 2010 et la prochaine n’était prévue qu’en 2024 », avait fait valoir samedi le chef de la diplomatie belge, Didier Reynders, sans aller jusqu’à explicitement proposer les services de son pays, l’un des six Etats fondateurs de l’UE.

Une présidence belge permettrait notamment d’économiser des coûts puisqu’elle pourrait utiliser les bâtiments des institutions européennes à Bruxelles.

La Première ministre britannique Theresa May a informé le président du Conseil européen Donald Tusk que le Royaume-Uni renonçait à assurer la présidence tournante du Conseil de l’UE de juillet à décembre 2017, a-t-on appris mercredi auprès de l’exécutif britannique.

Mme May a annoncé la nouvelle mardi au téléphone à M. Tusk faisant valoir que son pays « sera très occupé avec les négociations pour quitter l’UE », a déclaré un porte-parole. Londres devait initialement assumer cette présidence après Malte et avant l’Estonie.

L’idée d’une présidence belge au second semestre 2017 a été émise pour la première fois au sommet de l’Otan à Varsovie début juillet, selon l’agence Belga.

« Ma collègue estonienne est venue me demander si c’était vrai que nous envisagions de reprendre la présidence du Royaume-Uni », avait expliqué M. Reynders, cité samedi par l’agence de presse belge.

Au lendemain du référendum qui avait vu les Britanniques décider de quitter l’UE, le Premier ministre belge, Charles Michel, avait promis de défendre les intérêts de la Belgique et des autres Etats membres de l’UE lors des négociations de sortie du Royaume-Uni.

« Nous avons intérêt à ce que la Grande-Bretagne reste un partenaire stable, de qualité, pour engendrer du développement économique en Europe, en Belgique, et aussi en Grande-Bretagne. Mais dans le même temps, je ne suis pas prêt à payer la facture, à payer d’addition. Je ne suis pas non plus prêt à subir une prise d’otage, ça n’est pas acceptable », avait déclaré le 28 juin M. Michel à la radio belge RTBF.

Le Quotidien / AFP

Un commentaire

  1. Comme si il n’y avait pas déjà assez de boulot dans le pays lui-même.
    A force de se « diluer » la Belgique ne rime plus à rien.