Dans une question parlementaire, les députés Mars Di Bartolomeo et Carlo Weber ont interrogé le ministre de la Mobilité et des Travaux publics sur le taux de réussite au permis de conduire. Celui-ci est en baisse depuis 10 ans.
« Le nombre de personnes qui échouent à l’examen du permis de conduire augmente depuis des années, comme l’a récemment relayé la presse. Les causes supposées pour cette tendance sont notamment l’expérience pratique insuffisante, le trafic accru et une réglementation de plus en plus exigeante. » La déclaration vient des députés LSAP Mars Di Bartolomeo et Carlo Weber qui ont donc voulu demander au ministre de la Mobilité et des Travaux publics, François Bausch, quelle était l’évolution du taux d’échec aux examens théoriques et pratiques du permis de conduire et si une réforme de ces derniers était prévue.
La réponse du ministère montre qu’en effet le taux d’échec à l’examen théorique est passé de 10,4 % en 2013 à 27,2 % en 2022. À l’inverse, le taux de réussite à l’examen pratique a légèrement baissé, de 50,2 % à 47,5 %, sur cette même période. « En ce qui concerne les causes principales pour les échecs lors de l’examen pratique, celles-ci peuvent être des fautes éliminatoires (non-respect d’un feu rouge, d’une priorité, etc.) ou un cumul de fautes qui résultent dans un échec. Il n’existe cependant pas de statistiques détaillées de ces fautes », précise François Bausch.
Vers une réforme de l’apprentissage
Avec l’obligation de prendre seize leçons de conduite d’une heure avant de pouvoir passer l’examen, le Grand-Duché est en dessous de certains de ses voisins comme la France qui demande 20 heures de conduite obligatoire ou la Belgique qui en exige 30. L’Allemagne en revanche ne requiert que 12 heures d’apprentissage minimum mais laisse les auto-écoles décider de leçons supplémentaires selon les besoins du candidat.
Mais une réforme pourrait voir le jour dans les années à venir puisque la Commission européenne a annoncé une refonte de la directive relative au permis de conduire pour le mois de mars. « Dans le cadre des travaux de transposition de cette directive, il sera également analysé quelles modifications s’imposent à l’apprentissage pour l’obtention du permis de conduire. La question du nombre de leçons obligatoires sera également discutée. »
Le taux d’échec à augmenté
À L’INVERSE le taux de réussite a baissé
Du génie de la langue française 😂
L’analyse est mauvaise et sans fondement. Elle relève d’une représentation populaire du permis de conduire et obéi en celà au principe bien connu : c’est la théorie qui décide de ce que nous observons. En réalité les exigences de l’examen diminuent au fil des années et l’apprentissage de plus en plus limité pour ne pas dire inexistant. Situation engendrée par les politiques et continuellement entretenue.