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Open d’Australie: pour Gilles Muller, «Il ne faut pas s’enflammer non plus»


«Mulles» se retrouve avec un 2e tour des plus jouables. Au 3e, cela se corserait un peu avec soit Gilles Simon, soit le 10e mondial, Pablo Carreno Busta. (photo: AFP)

S’il reste du travail, Gilles Muller a fait «un pas dans la bonne direction», comme il le disait lui-même lundi matin à l’issue d’une qualification sans trop de difficulté face à l’Argentin Federico Delbonis (27 ans, ATP 67).

Certes ce n’était pas le 1er tour le plus difficile de cet Open d’Australie, Federico Delbonis (trois défaites en autant de matches en 2018) semblant encore bien plus dans le doute que le n° 1 luxembourgeois. Mais cette victoire (dans un match où il a dominé son adversaire dans toutes les stats) a fait beaucoup de bien au Reckangeois. Reste maintenant à espérer qu’elle le lance définitivement dans cette saison.

Avant le début de ce Grand Chelem, vous vous disiez pas vraiment en confiance et pas au niveau que vous auriez souhaité. Ce 1er tour ne s’est finalement pas si mal passé. Il y a des points positifs à en retenir…

Gilles Muller : Oui, il y en a. À commencer par les conditions de jeu. Elles étaient loin d’être évidentes avec beaucoup de vent et un peu de pluie, ce qui a conduit à la suspension de la rencontre pendant quelques minutes (NDLR : 13 pour être précis) au 1er set. Par rapport aux premières semaines de la saison, cette victoire est également un pas dans la bonne direction. Après, je ne vais pas m’enflammer non plus et passer d’un extrême à l’autre. On va dire qu’il y a eu des moments difficiles et que cette fois, c’était mieux. J’étais serein, détendu et déterminé. Je ne joue pas ce mardi. Je vais en profiter pour travailler deux ou trois choses et surtout me reposer un peu.

Qu’est-ce qu’il vous manque encore?

C’est une question de rythme, de confiance en moi. Il y a encore trop de points, de situations, où je réfléchis beaucoup trop. C’est trop décousu. Mon jeu ne coule pas de source comme il le devrait. Cela ne donne pas de très bonnes sensations. Ce n’est pas anormal vu ma situation actuelle et le fait que je reviens d’une longue absence. Mais vous me connaissez, je ne suis pas forcément quelqu’un de très patient. J’aimerais que tout aille plus vite. Maintenant, il faut faire avec et je suis prêt à accepter la situation. J’en suis à deux victoires pour deux défaites cette saison, et ça, en ne jouant pas vraiment de manière fantastique. Il doit y avoir beaucoup de joueurs qui aimeraient se sentir aussi mal que moi (il sourit). Ce lundi, j’ai réussi une prestation correcte, en remportant mon 1er tour en Grand Chelem en trois sets, sans vraiment être mis en difficulté. Face pourtant à un gars qui n’avait pas été très loin de me battre voici un peu plus d’un an en quart de finale du tournoi de Bâle. C’est bon pour la confiance.

Et où avez-vous constaté une amélioration par rapport à vos trois premiers matches de 2018?

J’ai réussi à rester concentré du début à la fin du match. Sans connaître de grosse baisse de régime. Je suis resté solide. Même lorsque j’ai livré un jeu pourri à 4-4 dans la deuxième manche, j’ai réussi à m’en sortir en sauvant les balles de break que j’avais contre moi. Il faut que j’essaie que ce genre de situation ne se reproduise plus. Je peux être mené mais pas offrir de moi-même ainsi des possibilités à mes adversaires…

Retrouvez l’intégralité de l’article consacré à l’Open d’Australie dans votre journal du  mardi 16 janvier.

Julien Carette

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