Le comité ministériel restreint (« kern ») a approuvé lundi l’accord négocié avec le groupe énergétique français Engie sur la prolongation de 10 ans de la durée de vie des deux réacteurs les plus récents du parc nucléaire belge.
Le gouvernement fédéral et Engie se sont accordés lundi sur les principes qui présideront à la prolongation des réacteurs de Tihange 3 et Doel 4, ont annoncé lundi le Premier ministre belge, Alexander De Croo, et la ministre de l’Énergie, Tinne Van der Straeten, au cours d’une conférence de presse.
L’accord fixe les contours de la création d’une structure juridique dédiée aux deux unités nucléaires, détenue à parité par l’État belge et le groupe français, selon un communiqué. Il définit également le cadre d’un plafonnement des coûts futurs liés au traitement des déchets, un point particulièrement important pour Engie.
Ce cadre permettra de « figer » les paramètres techniques et financiers d’un plafonnement dans les prochaines semaines en y incluant une prime de risque. L’échéance fixée est celle de la mi-mars. L’accord détermine enfin un ensemble de garanties permettant d’assurer la bonne exécution des engagements de l’opérateur nucléaire.
L’objectif des deux parties est de redémarrer les deux réacteurs en novembre 2026. « Avec cette décision, les travaux peuvent commencer demain pour prolonger les deux réacteurs les plus récents », a assuré M. De Croo.
Concrètement, il s’agira de commencer l’étude d’incidences environnementales et celle liée à la sécurité de l’opération de prolongation qui doit être soumise à l’Agence Fédérale de Contrôle Nucléaire (AFCN).