Dans un communiqué publié ce vendredi matin, le parquet de Diekirch a annoncé que l’instruction concernant l’affaire du féminicide de Diana Santos n’était toujours pas clôturée.
Un an après le féminicide de Diana Santos, l’enquête suit son cours. Le parquet de Diekirch a confirmé, dans un communiqué publié ce vendredi que l’instruction n’était toujours pas terminée.
Pour rappel, le 19 septembre dernier, le corps démembré d’une femme de 40 ans d’origine portugaise avait retrouvé à Mont-Saint-Martin, tout proche de la frontière luxembourgeoise. L’identité de la victime domiciliée à Diekirch avait pu être déterminée grâce à ses deux tatouages et confirmée par une analyse ADN.
Le suspect en détention préventive
Après enquête, un homme âgé de 48 ans avait été arrêté et inculpé. Depuis le 7 octobre dernier, il a été placé en détention préventive. Dans le cadre de cette affaire, le parquet précise qu’une « trentaine de procès-verbaux et rapports ont été dressés par les autorités de police ». Une vingtaine d’expertises judiciaires ont également été ordonnées ainsi que des demandes d’entraide judiciaire émises et exécutées à l’étranger, comme au Maroc, en France, en Belgique et en Allemagne.
Le parquet confirme que « d’autres expertises et demandes d’entraide judiciaire vont suivre ». Raison pour laquelle, l’instruction « n’est pas encore sur le point d’être clôturée ».