Opposée à la Maltaise Francesca Curmi (317e joueuse mondiale) en demi-finale, la Luxembourgeoise a dû s’avouer vaincue (2-6, 1-6).
819. C’est le nombre de places qui séparent, au classement mondial, Marie Weckerle de Francesca Curmi, son adversaire en demi-finale du tournoi individuel féminin.
Seule rescapée des quatre Luxembourgeois engagés en simple, l’étudiante de Sciences Po Paris faisait donc face à un défi de taille. D’autant plus que la joueuse locale a remporté, pas plus tard qu’il y a un mois, le W25 (25 000 dollars) de Tossa de Mar, en Espagne.
C’est dire l’ampleur de la tâche qui attendait l’athlète du Grand-Duché. «Mon adversaire était forte, je le savais. Elle est très solide, elle force l’autre à faire des fautes, mais en même temps, elle est très agressive», résume la jeune femme après la rencontre.
Mais d’entrée de match, c’est bien la Luxembourgeoise qui, solide en fond de court, a deux occasions de breaker Curmi. En vain. Par la suite, Weckerle gagne sa mise en jeu en concluant par un ace. Dès lors, l’intensité montre d’un cran : les échanges se font de plus en plus longs et la Maltaise profite de chaque balle neutre pour envoyer des parpaings.
«Quand on se rate un peu, qu’on joue un peu plus court, on prend cher. Je me suis bien battue, mais je pense qu’au début, j’aurais pu faire un peu plus, parce qu’elle était plus stressée, donc sa balle était moins lourde», explique la droitière.
Encore la finale du double à disputer
Petit à petit, la 317e joueuse mondiale prend le jeu à son compte malgré une belle résistance de la Luxembourgeoise et les longs rallyes tournent en majeure partie en sa faveur. Et c’est sur un nouveau break que la locale s’offre la première manche (6-2).
Le début du deuxième set ressemble au scénario du premier : Weckerle obtient de nouveau deux balles pour prendre le service adverse. Sans réussite. Derrière, la Maltaise enchaîne les jeux en faisant parler son expérience dans les moments cruciaux.
«Je pense que j’ai fait un peu trop d’erreurs durant les points importants parce qu’il y avait pas mal de jeux serrés. Mais je pense que je suis sur le bon chemin, puisque mon identité de jeu est en place : j’essaie de prendre la balle tôt et d’agresser. Il faut juste que je règle quelques erreurs et que je prenne encore un peu plus confiance, parce qu’il y a des moments où j’aurais pu suivre au filet et je ne l’ai pas fait», souligne celle qui occupe la 1136e place à la WTA.
Désormais, Marie Weckerle va se concentrer sur la finale du double qu’elle dispute aujourd’hui avec Eléonora Molinaro (qui joue également celle du double mixte avec Alex Knaff) avant de «peut-être» prendre part aux qualifications d’un W60 en Italie, sans oublier la Fed Cup.
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