Accueil | A la Une | [Made in Luxembourg] Des livres de comptes aux livres de recettes

[Made in Luxembourg] Des livres de comptes aux livres de recettes


Les recettes des financiers, cookies et moelleux ont toutes été travaillées par Simon Loutid. Les gâteaux sont élaborés dans le Bakatelier de la Ligue HMC.

Simon le Financier est la belle histoire d’un jeune analyste financier qui a lâché sa calculatrice pour mettre les mains dans la farine. Un pari osé, porté par des gâteaux qu’il faut bien qualifier de délicieux.

Les produits

La jeune marque est portée par un entrepreneur qui a eu le courage d’aller au bout de sa passion. C’est en 2022 que Simon Loutid décide de commercialiser sous le nom de Simon le Financier les gâteaux qui avaient tant de succès dans son entourage. «Lorsque j’en amenais chez mes amis et mes collègues (NDLR : notamment à l’université du Luxembourg), je voyais bien qu’ils kiffaient! Au fil du temps, je me suis dit que je pourrais en faire mon métier.»

Le jeune homme produit aujourd’hui des financiers aux amandes, des moelleux au chocolat, ainsi que des cookies individuels au chocolat noir/éclats d’amandes, au thé vert matcha/chocolat blanc et aux trois chocolats. Toutes ces recettes sont extrêmement goûteuses et généreuses. Les matières premières sélectionnées sont de première qualité et locales, quand c’est possible : beurre Rose Luxlait, farine des Moulins de Kleinbettingen… «L’idée est de travailler local, même les emballages sont luxembourgeois», précise-t-il. La marque a été labellisée Made in Luxembourg.

Le résultat est le fruit d’un exercice passionné, «je me suis inspiré de recettes existantes que j’ai adaptées à ma façon, avance-t-il. J’ai réalisé un nombre incalculable de tests, y compris sur des gâteaux qui ne sont finalement jamais sortis!»

Parce qu’ils ne contiennent aucun additif ni conservateur, tous ces biscuits sont fabriqués à la demande par l’équipe du Bakatelier de la Ligue HMC à Capellen. «Le volet social est très important pour moi. Je suis très content que mes gâteaux permettent de développer l’inclusion professionnelle des personnes en situation de handicap. D’autant que l’équipe est très exigeante sur la qualité et fait un super boulot, toujours dans la bonne humeur!», assure Simon.

Bien que la vie d’entrepreneur ne soit clairement pas le chemin le plus facile à emprunter, le pâtissier n’a rien perdu de son enthousiasme. «Toutes mes économies sont dans la marque, j’y crois!, lance-t-il. Même si j’aimerais parfois aller plus vite encore, le plus important est de stabiliser mon entreprise sur des fondations solides et je pense être sur la bonne voie.»

En plus des gâteaux, Simon transmet sa passion en organisant des shows cooking et des ateliers de pâtisserie, notamment pour développer le team building en entreprise.

Le producteur

Tout juste trentenaire, Simon Loutid n’était pas programmé pour réaliser une carrière dans la pâtisserie. Originaire de la région parisienne, il s’oriente d’abord dans l’expertise comptable et la finance, mais avec la volonté de beaucoup pratiquer l’alternance. Son cursus universitaire est donc enrichi par des expériences en entreprise (SNCF, Rémy-Cointreau…). «J’ai beaucoup aimé cette façon de faire, avance-t-il. Mais en alternance, si on peut être une force de proposition, on est aussi souvent freiné et, au fur et à mesure, une certaine frustration peut s’accumuler.»

En 2019, pour casser la routine, il décide de partir à Turin, en Italie, chez CNH Industrial, pour y assurer un volontariat international en entreprise. C’est là que se situe le début de sa nouvelle vie pour une raison qui, aujourd’hui, a le don de le faire sourire : «Pour la première fois de ma vie, j’habitais dans un logement où il y avait un vrai four!» L’appareil l’intrigue immédiatement et il l’essaye sans tarder : «Je me suis souvenu qu’un très bon ami à moi râlait parce qu’il n’arrivait jamais à cuire ses macarons, sourit-il. Alors, je me suis lancé et, dès la première fois, j’ai réussi!»

Toutes mes économies sont dans la marque, j’y crois!

Dès lors, le four devient un outil très utilisé. Les pâtisseries s’y succèdent et le résultat plaît. Pour progresser, il se lance le défi de passer un CAP Pâtisserie en candidat libre. «J’ai appris en regardant YouTube, explique-t-il. Le plus dur, c’était parfois de trouver des produits français en Italie, ce n’est pas aussi facile qu’on pourrait le penser.» Bien sûr, il l’obtient.

C’est lorsque son volontariat se termine qu’il débute son aventure luxembourgeoise. Embauché à l’université du Luxembourg, à Belval, il se trouve devant un dilemme : poursuivre une carrière «normale» ou tenter un coup un peu fou. «L’opportunité professionnelle était très bonne, mais plus le temps passait et plus je me demandais si c’était vraiment ce que je voulais faire de ma vie…» On connaît la suite, Simon démissionne et crée son entreprise en septembre 2022.

Et depuis, sa soif d’apprendre ne s’est pas éteinte puisqu’il a aussi obtenu son CAP Boulangerie en 2022 et son CAP Cuisine en 2023, toujours en candidat libre!

Où les trouver ?

Les gâteaux de Simon le Financier sont disponibles dans les Monoprix, les Pall Center, certains Proxy Delhaize, le Cora Concorde, le Shopping Center Massen et plusieurs boutiques et épiceries (Kaf Lokal et Mesa à Esch, duty-free de l’aéroport de Luxembourg-Findel…). On peut aussi les acheter chez LëtzeBurger et dans le café de la librairie eschoise Diderich ou dans ceux des librairies Ernster (Cloche d’or et Belle Étoile). Son réseau de distribution compte environ 25 points de vente au Luxembourg et il cherche toujours à l’élargir. Ils sont tous répertoriés sur le site simonlefinancier.com et une boutique est également disponible en ligne.

À retenir

·       Autodidacte dans la pâtisserie, Simon Loutid élabore depuis septembre 2022 sous la marque Simon le Financier des financiers aux amandes, des moelleux au chocolat, ainsi que des cookies individuels au chocolat noir/éclats d’amandes, au thé vert matcha/chocolat blanc et aux trois chocolats. Ils sont fabriqués par le Bakatelier de la Ligue HMC.

·       Titulaire d’un master en finance, Simon Loutid s’est pris de passion pour la pâtisserie à la fin de son cursus universitaire, réalisé en bonne partie en alternance. Il a plaqué sa carrière d’analyste financier pour tout miser sur les gâteaux.

·       On trouve les produits Simon le Financier dans 25 points de vente environ, dont les Monoprix, les Pall Center, plusieurs Proxy Delhaize, les cafés des librairies Ernster (Cloche d’or et Belle Étoile) et bon nombre d’épiceries fines. À Esch, on peut les déguster dans le café de la librairie Diderich et à la Mesa.