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Luxembourg – Cap-Vert : maintenant, il faut gagner !


Les intentions sont là, c'est bien, car les moyens le sont aussi. (Photo Julien Garroy)

Après le bon match contre la France, les Roud Léiwen assument : il faut battre le Cap-Vert, ce mardi soir à Hesperange !

Un Requin bleu, par les temps qui courent, ça nage dans les eaux profondes de la 70e à la 80e place mondiale. Le Belarus et la Bulgarie (plus pour très longtemps puisque cette dernière vient de battre les Pays-Bas et va forcément faire un petit bond au classement de la FIFA) aussi. C’est donc, à styles complètement différents, un petit avant-goût des challenges qu’aura à relever le Luxembourg dans le groupe A des éliminatoires du Mondial-2018, que Luc Holtz, il l’a dit à la presse française, aimerait ne pas terminer avec un seul petit point au compteur.

Les intentions sont là, c’est bien, car les moyens le sont aussi. La rencontre face aux Bleus, samedi, a achevé de le prouver : cette génération vaut désormais mieux que quelques résultats éparpillés au gré des vents, en fonction des états de forme ou des absences des uns et des autres. Et cette rencontre est un moyen très pertinent de prouver que le réservoir est là. Holtz pourrait d’ailleurs être dans l’obligation de l’utiliser à fond : les suspensions annoncées de Da Mota, Joachim et Philipps pour les Pays-Bas, en juin, lui ont inspiré une réflexion, lundi. «Soit je ne fais débuter aucun des trois, soit je commence à les remplacer pendant le match, pour planifier.»

Mutsch axial, couloir pour Jans

Il semblerait que le sélectionneur ait opté pour un entre-deux, à voir sa dernière mise en place, qui ressemblait à s’y méprendre à celle de l’avant-France. Gerson Rodrigues y a retrouvé le côté gauche qui lui semblait promis trois jours plus tôt et pour lui, le Cap-Verdien d’origine (au même titre que Christopher Martins), ce cadeau du sélectionneur aurait un sens tout particulier.

Il y avait aussi cette bizarrerie d’une association Joachim-Turpel qui n’a jamais vraiment marché au niveau international. C’est ce que le sélectionneur avait en tête deux jours avant la venue des Bleus et qu’il a fort opportunément laissé de côté pour faire confiance à un Bensi étincelant. Le petit coup de froid du joueur du Fola peut-il expliquer ce retour à un duo qui va envoyer du lourd, mais ne semble pas complémentaire ?

C’est l’un des versants les plus excitants de la mise en place qui se dessine pour battre le Cap-Vert puisque c’est de ça dont il est question («Si on performe comme samedi, alors oui, on peut gagner. C’est notre objectif», assure Holtz). Outre le retour programmé de Carlson au poste de latéral gauche, le sélectionneur pourrait tester grandeur nature une partie de l’animation offensive qu’il a mise en place contre le Standard la semaine dernière en amical : un couloir entier, le droit, abandonné au grand monsieur du moment, l’inusable Laurent Jans. Pour ce faire, Mario Mutsch, débarrassé de sa gastroentérite, apparu un peu moins pâle sous le soleil du Holleschbierg que sous les lumières blafardes du Barthel 48 heures plus tôt, pourrait se recentrer légèrement et servir de relais à la fois au duo de récupérateurs et au Nordiste. Bref, à l’organisation rigoriste de la France succède un vrai plan de bataille contre le Cap-Vert. Gagner, et rien d’autre.

Julien Mollereau

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