Avec plus de 96 % des voix, Luc Frieden a été élu président du CSV, samedi lors du congrès du parti. Seul candidat en lice, il est le premier chez les chrétiens-sociaux à cumuler cette fonction avec celle de Premier ministre.
On ne peut pas dire que le suspense était particulièrement haletant. Réuni à Hesperange samedi, le CSV a élu son nouveau président avec un seul candidat déclaré : le Premier ministre Luc Frieden.
Elu avec 96,25 % des voix, il succède ainsi à Elisabeth Margue à la tête du parti. Devenue ministre de la Justice, celle-ci n’avait pas souhaité se représenter tout comme Claude Wiseler qui avait quitté la co-présidence en novembre dernier après avoir accédé au poste de président de la Chambre des députés.
Christian Weis et Martine Hansen vice-présidents
C’est la première fois au sein du parti chrétien-social que le président est également Premier ministre. Les chefs de gouvernement historiques du CSV – Pierre Dupong (1937-1953), Joseph Bech (1953-1958), Pierre Frieden (1958-1959) Pierre Werner (1959-1974 et 1979-1984), Jacques Santer (1984-1995) et Jean-Claude Juncker (1995-2013) – n’ont jamais assumé cette double présidence.
Avec respectivement 97,29 % et 95,76 % des voix, Christian Weis, le bourgmestre d’Esch, et Martine Hansen, la ministre de l’Agriculture, ont été élu vice-présidents. Alex Donnersbach et Françoise Kemp ont quant à eux été élus secrétaires généraux avec 94,70 %. Enfin, avec 96,75 % des voix, Thierry Schuman conserve sa place de trésorier.