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[Ligue des champions] Pour Hesperange, il en faudra encore plus


Négo Ekofo et les Hesperangeois découvrent la C1. (Photo: Jano Koller/Dennik Sport)

Auteur d’un nul probant à Bratislava à l’aller, le Swift devra encore hausser le niveau, ce mercredi soir face au Slovan, pour rallier le 2e tour de la plus grande des compétitions européennes. Ce serait un exploit, et ce serait historique.

Il y a d’abord connu la défaite, le 27 mai 2022, en finale de la Coupe de Luxembourg contre le Racing (2-3), puis les nuls en août de la même année, l’un contre Malmö (2-2) en Ligue Europa (3e tour), l’autre contre le Lech Poznan (1-1) en Conference League qui ont tous deux scellé l’élimination de son F91 après ses défaites de l’aller en Suède et en Pologne. Mais retrouver le stade de Luxembourg ne génère ni appréhension, ni sentiment de revanche chez Carlos Fangueiro.

À la rigueur une petite nostalgie, celle des «moments fantastiques» qu’il y a vécus, mais surtout un immense «espoir» qui dépasse largement sa petite personne : celui d’y signer, ce soir contre le Slovan Bratislava, un premier succès qui serait synonyme, pour le Swift qu’il entraîne désormais, de qualification surprise – et historique – pour le 2e tour de la Ligue des champions, après le nul sur lequel les deux équipes se sont séparées à l’aller en Slovaquie (1-1), théâtre du premier match de C1 du champion du Luxembourg en titre.

Sinani et Couturier, des game changers?

La perf serait d’autant plus remarquable, pour Hesperange, que l’effet de surprise «d’un championnat amateur» ne fonctionnera plus, si tant est qu’il faille réellement considérer le Swift de Flavio Becca comme un club amateur : le Slovan sait à présent à quoi s’en tenir, et Carlos Fangueiro et ses gars se préparent donc à un match «totalement différent» de celui qui s’est déroulé au Tehelné pole et devant 14 470 spectateurs il y a tout juste une semaine.

À match différent, approche différente, mais que peuvent bien changer les Hesperangeois par rapport à l’aller, si ce n’est mieux finir sur le plan physique et se montrer plus tueurs, eux qui ont livré un match solide et regardé les Slovaques dans les yeux à Bratislava? «Les détails», répond le défenseur international luxembourgeois Aldin Skenderovic, 27 sélections et 16 matches européens au compteur : «Le plus important, c’est qu’on est prêts aux niveaux physique et mental. Il faut juste corriger les détails, et ça peut être un game changer.»

Comme peuvent l’être les retours de Dejvid Sinani et Clément Couturier, respectivement retenu par ses obligations professionnelles – pour le coup, c’est le lot des amateurs – et forfait (cuisse) la semaine passée, dans le cadre. Voire dans le onze de départ de Carlos Fangueiro, mais il faudrait pour cela sortir l’un des titulaires de Bratislava qui lui ont tous, comme il l’a rappelé hier en conférence de presse, donné «confiance» la semaine dernière. Une confiance digne de celles qui précèdent les exploits ?

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