Ils ne participeront pas à une prochaine coalition qui veut toucher aux systèmes des pensions et comptent augmenter le salaire social minimum de 100 euros nets par mois. Le LSAP est en campagne.
Les socialistes ne baissent pas les bras, loin de là. Et mardi, la présence massive de militants à leur réception de nouvel an leur a redonné du baume au cœur. «Votre présence montre que notre parti est dynamique et vivant», se réjouit le président Claude Haagen en accueillant les quelque 350 personnes rassemblées aux Rotondes à Bonnevoie.
Il ne prendra que brièvement la parole pour appeler les militants à participer à l’élaboration des listes électorales et au programme électoral qu’il veut «innovant». Deux petites minutes et le président cède le micro au secrétaire général, Yves Cruchten, qui, éblouit par les spots, ne voit «qu’un trou noir» face à lui.
Hilarité générale et correction immédiate : «Un trou rouge pardon.»
Si le DP avait essayé de communiquer son énergie et son optimisme lors de sa soirée des vœux la semaine dernière, le LSAP a fait encore plus fort hier soir. Pour prouver que tous les militants sont les bienvenus dans la prise de décisions et la direction politique du parti, Étienne Schneider a fait monter des jeunes motivés sur la tribune pour qu’ils se livrent.
Une manœuvre «à peine téléphonée», selon l’un des dix signataires de la lettre publiée samedi, et qui réclament une refonte du parti pour le sauver du marasme dans lequel il ne cesse de plonger scrutin après scrutin.
Évidemment, chacun s’attendait à une réaction des dirigeants du parti après cette sortie remarquée qui rappelle aux vieux éléphants que le parti a besoin des jeunes et des femmes pour se remettre en selle.
«Nous voulons activer un maximum de militants», martèle le secrétaire général, Yves Cruchten. D’ailleurs, les membres du parti recevront demain par mail, (en tout cas les 3 000 qui ont donné une adresse électronique) un questionnaire sur le programme électoral.
«C’est à travers notre programme que nous voulons nous distinguer», ajoute le secrétaire général qui réclame une participation importante de la base qui aboutira à «une large consultation, à des conférences publiques et enfin au congrès qui entérinera le programme», précise Yves Cruchten.
Niveau communication, le secrétaire général promet que les informations concernant les activités du parti seront désormais envoyées sur les téléphones portables des membres qui ne pensent pas à visiter le site internet du parti.
«Nous sommes hyper motivés et nous n’avons pas eu beaucoup de vacances en fin d’année car nous avons déjà commencé le travail et c’est la tête haute que nous partons en campagne», a résumé Yves Cruchten avant de passer la parole à Étienne Schneider, probable tête de liste pour les élections nationales d’octobre prochain.
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Geneviève Montaigu