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Les Roud Léiwen au top après la victoire sur la Géorgie


Aurélien Joachim peut exulter, le Luxembourg termine la saison sur une note très encourageante (Photo Luis Mangorrinha).

Les Roud Léiwen ont signé une fin de saison parfaite accrochant un mondialiste, le Sénégal, et battant un épouvantail de l’Europe des nains mardi soir, la Géorgie. S’ils ne sont pas  prêts pour la Nations League, on n’y comprend plus rien.

Voilà, c’est fait, tout est écrit et il n’y a plus de marge de manœuvre. La période de préparation du Luxembourg à cette mystérieuse compétition qu’est la Nations League s’est achevée avec la Géorgie et l’on en sort avec le plein de confiance et presque autant de questions que de réponses. Mais après tout qu’espérait-on? Une révélation? Ce sera presque tout l’inverse, un énorme changement de paradigme : on pensait arriver dans ce grand bal des nains du continent avec une attaque de feu et une défense pas forcément rassurante. On y entrera avec une attaque qui n’offre qu’un minimum de garanties, même si elle a prouvé qu’elle savait faire beaucoup avec presque rien et une défense redevenue imperméable, sérieuse et conquérante alors même qu’elle était privée de Chanot et Philipps. Allez comprendre.
La seule certitude qui vaille aujourd’hui est la suivante : Luc Holtz, qui nous a servi un discours d’une prudence qui ne lui ressemble pas tout au long de ces deux semaines internationales, n’est jamais là où on l’attend. Ce n’est pas un problème, mais il faut espérer que cela le rende aussi illisible pour ses adversaires qu’il l’est devenu pour la presse de son pays, déstabilisée hier par le retour à une défense à quatre, celui de Jänisch dans le onze de départ, un acharnement à associer Turpel et Joachim qui peine toujours à fonctionner concrètement et qui a tout de même trouvé le moyen de nous planter un but…

La Géorgie écrasait tous les nains…
Encore une fois, malgré toutes les critiques qu’on pourra lui adresser après la réception de la Géorgie, mardi soir, le sélectionneur est inattaquable. Son bilan en 2017/2018 est le meilleur de l’histoire du pays avec seulement 22 % de défaites sur les neuf rencontres disputées. Et sur les quatre derniers matches, son équipe en a terminé trois sans encaisser de but. Dire que tout pourrait mieux fonctionner sous certaines conditions est une chose, mais cela ne veut pas dire pour autant que cela fonctionne mal. Après avoir anesthésié le Sénégal, il a renversé une Géorgie qui venait de battre Malte (1-0), l’Estonie (2-0), la Lituanie (4-0), Chypre (1-0). Vladimir Weiss, le sélectionneur slovaque de cette équipe très agréable à voir jouer et pour tout dire bien plus créative que bien des grandes nations passée par le Josy-Barthel, était peut-être privé de quelques cadres, mais Holtz aussi. Alors dans la hiérarchie du groupe D de la Nations League, qui occupe les 16 plus petits pays du continent, où désormais faut-il situer les Roud Léiwen?
L’union sacrée autour de cette équipe, à partir du mois de septembre, passera peut-être à un moment par la perpétuation d’une équipe type, l’installation de cadres qui durent, un équilibre à imposer. Mais puisque cette redéfinition permanente de ses standards qu’impose Holtz à ses joueurs semble si bien leur convenir, suivons le guide. Visiblement, il sait où il va.

Julien Mollereau

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