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Les nouvelles formations d’éducateur à Belval hérissent les syndicats


(photo d'illustration archives LQ)

Suite à l’annonce par le ministre Claude Meisch d’une extension de la formation d’éducateur dès la rentrée prochaine pour contrer la pénurie dans ce secteur, le syndicat d’enseignants ALEE/CGFP dénonce le fait que cette initiative n’ait pas été discutée avec les partenaires sociaux.

S’ils saluent l’ouverture de nouvelles classes, c’est surtout la façon de faire qui les préoccupe : «Nous pensons que l’expansion prévue du LTPES est une bonne idée, or elle semble encore lointaine à Mersch. Nous ne comprenons pas qu’une filière de l’éducateur ouvre dans un lycée non spécialisé, en l’occurrence le lycée Bel-Val», écrivent-ils dans un communiqué.

Ils estiment en effet que la communauté scolaire est un facteur essentiel qui contribue à une «attitude éducative responsable» et se demandent en quoi le lycée Bel-Val a les compétences professionnelles pour cette section spécifique.

Il reproche notamment au ministre de l’Éducation nationale de s’écarter de l’accord de coalition qui prévoyait un deuxième site pour le LTPES et l’ENAD au sud du pays.

Maîtriser les trois langues du pays

Autre source de crispation : l’annonce de classes francophones pour la section GED : «Il faut supposer qu’elles visent les élèves francophones qui ne connaissent pas une autre langue. Cela a-t-il un effet positif sur l’égalité des chances des jeunes enfants qui seront pris en charge par des personnes ne connaissant aucune autre langue que le français?», s’agace le syndicat et ses partenaires.

«La langue luxembourgeoise n’est-elle pas une compétence de base pour exercer auprès des enfants ou des personnes âgées ? Les éducateurs formés ici au Luxembourg doivent avoir de solides connaissances des trois langues nationales communes», exigent-ils.

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