Toujours pas de solution définitive, mais un nouveau sursis : les quelque 20 lignes de bus desservant les usines du pays sont maintenues jusqu’au 8 juillet.
C’est un dossier qui décidément semble inextricable. Aucune alternative n’ayant été trouvée, le sursis à nouveau est prolongé. Depuis décembre 2022, une vingtaine de lignes de bus transportant des ouvriers sur des sites industriels sont menacées de disparition. Faible taux de remplissage, expliquait le gouvernement de l’époque, mais aussi un coût qui, selon lui, devrait être à la charge des employeurs et non de la collectivité.
Dès le début, les syndicats se sont opposés à ces suppressions. Et ils sont parvenus à obtenir des délais, le temps de trouver des solutions satisfaisantes, avec le ministère de la Mobilité et des Travaux publics.
Le dernier sursis en date qui courait jusqu’au 13 avril, vient d’être prolongé jusqu’au 8 juillet, a annoncé ce mercredi le LCGB. « Cette initiative permettra de poursuivre minutieusement et sereinement les travaux visant à trouver de véritables solutions », conclut-il.
Lignes RGTR «Usine» : les ouvriers veulent sauver leurs bus