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Les frais bancaires ulcèrent l’ULC


Les frais bancaires pratiqués en agence sont une «injustice pour les personnes à mobilité réduite ou âgées», estime Nico Hoffmann, le président de l'ULC. (photo Fabrizio Pizzolante)

L’Union luxembourgeoise des consommateurs ne va pas lâcher le gouvernement sur le dossier des frais bancaires au guichet des agences bancaires. L’ULC a introduit une nouvelle pétition, jeudi, avec l’espoir de la défendre devant les députés dans les prochaines semaines.

Toujours dans le viseur de l’ULC : les fameux frais bancaires opérés par les banques lorsqu’un client décide d’utiliser un guichet au lieu de son application mobile ou numérique. Une «injustice pour les personnes à mobilité réduite ou âgées», a affirmé jeudi Nico Hoffmann, le président de l’ULC, expliquant que ces personnes ne sont pas aussi à l’aise avec une tablette, un ordinateur ou un smartphone et préfèrent naturellement le contact humain du guichet.

L’ULC demande donc clairement une modification de la loi afin de rendre gratuites les opérations bancaires de base au guichet pour les consommateurs vulnérables, c’est-à-dire les «personnes âgées de plus de 65 ans, les personnes à mobilité réduite ou nécessitant l’aide d’un tiers».

Pour autant, certaines banques de la place luxembourgeoise pratiquent déjà, sur demande, une gratuité ou un tarif préférentiel pour les personnes âgées. «Effectivement, la Spuerkeess le fait à partir de 75 ans. Il fallait mettre la barre quelque part, la nôtre est à 65 ans», précise sèchement le directeur de l’ULC, Guy Goedert.

Autre cheval de bataille de l’ULC : le prix des parkings des hôpitaux

L’association des consommateurs souhaite également une clarification de la loi existante qui mentionne la notion, pas vraiment précise pour le consommateur, de «frais raisonnables».

L’ULC a également rappelé que le comparateur des frais bancaires mis en ligne par la CSSF n’est pas en adéquation avec les attentes des consommateurs et revendique de le transformer en un «vrai simulateur en ligne», a souligné Nico Hoffmann.

Outre les frais bancaires, Nico Hoffmann a également attiré l’attention sur la question des prix des parkings des hôpitaux du pays, qui effectivement sont très élevés. Là aussi, l’ULC ne compte pas se dessaisir du dossier qui «n’a pas avancé depuis un an», selon le directeur de l’association.

Jeremy Zabatta

 

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