Les représentants de l’enseigne Leclerc, reprenant les Cora, Smatch et Match au Luxembourg, ont rencontré délégués du personnel et membres de l’OGBL.
La garantie de la conservation de 100 % du personnel, voire même de nouvelles embauches. Le syndicat OGBL et les délégations du personnel ont rencontré vendredi, lors d’une réunion extraordinaire, les équipes du repreneur des magasins Cora, Match, Smatch et de la centrale Courtheoux au Luxembourg : Leclerc. Les représentants de la grande enseigne française ont donc donné des gages concernant cette reprise annoncée au cœur de l’été. Elle concerne tout de même 1 200 salariés dans le pays. Dès l’annonce du rachat des magasins au groupe Louis Delhaize, l’OGBL avait annoncé qu’il suivrait de près l’évolution de ce dossier. Le syndicat a indiqué que la position de Leclerc était une «première bonne nouvelle». Les repreneurs ont également annoncé que la transition se déroulerait «en douceur et de façon progressive».
Mais cette reprise a lieu alors que deux conventions collectives sont en jeu : celle en cours de négociation pour le personnel de Match et Courtheoux et celle couvrant les salariés de Cora. La question de la représentativité syndicale, avec actuellement cinq délégations représentant les salariés dans les différentes enseignes, reste également un enjeu important, précise l’OGBL. Sur ces deux points, la direction s’est voulue très rassurante, affirme le syndicat, et a annoncé qu’aucun changement n’était envisagé. L’OGBL, tout en reconnaissant les engagements pris par le nouveau repreneur à court et moyen terme, «maintient et maintiendra une surveillance étroite, en exigeant un strict respect des promesses faites par Leclerc pour éviter toute détérioration des conditions de travail, des salaires et avantages du personnel ainsi que de la représentativité syndicale dans les futurs magasins Leclerc», selon le communiqué.