La guerre en Ukraine et ses conséquences pour le pays ont largement dominé les discours lors de ce congrès national des verts. L’indépendance énergétique, un de leur leitmotiv, n’a jamais été aussi actuelle.
Les verts ne dévient pas de la trajectoire qu’ils ont tracé jusqu’en 2023, celle qui répond d’une part au programme de la coalition, mais aussi à leurs revendications qui font écho aujourd’hui à la dramatique actualité. Comme le souligne le ministre de la Défense et vice-Premier-ministre, François Bausch, leurs vieux discours prônant l’indépendance énergétique via les renouvelables ont fait ricané jusque dans les travées de l’Otan, mais aujourd’hui, à la lumière de la guerre en Ukraine, c’est la piste la plus explorée dans toutes les instances internationales.
« Chaque investissement que nous réalisons dans la transition énergétique est un investissement pour la paix », déclare François Bausch. Il ne pense pas seulement aux mesures en vigueur avant le conflit, il y ajoute le paquet d’aides proposées par le gouvernement lors de la tripartite. Il contient, entre autre, une aide pour les entreprises de l’ordre de 200 millions pour les soutenir dans cette transition.
Tous les discours prononcés lors du congrès par les responsables politiques du parti ont approuvé les mesures proposées d’autant qu’elles bénéficient surtout aux plus faibles revenus parmi les ménages touchés. Si la deuxième tranche indiciaire de cet été a été décalée à avril l’année prochaine, le gouvernement leur a promis des compensations par le biais d’un crédit d’impôt qui reste à définir. Parmi les mesures figurent aussi la baisse du prix des carburants de 7,5 centimes jusqu’au 31 juillet, mais elle n’a pas été commentée hier.
La guerre en Ukraine a largement dominé tous les discours de ce congrès national. Ses conséquences surtout, et les réponses des écolos qui convergent toutes vers l’indépendance énergétique et donc la sauvegarde du climat qui ne doit pas être remis en cause.
La solidarité doit s’opérer à tous les niveaux. Européen d’abord, mais aussi national et François Bausch n’a pas hésité à appeler l’opposition à se rallier à la cause de la majorité qui présentera l’accord tripartite la semaine prochaine aux députés. « L’heure n’est pas aux petites querelles politiques », a dit en substance François Bausch en rappelant la gravité de l’instant. Il appelle à la « plus grande solidarité nationale » pour sortir de cette crise, « la plus grave depuis la seconde Guerre Mondiale », insiste-t-il.
Le vice-Premier ministre en profite pour souligner que c’est l’État qui « prend le plus gros risque » parmi les partenaires de la tripartite car il s’engage à hauteur de 500 millions. « Les gens semblent l’ignorer », regrette-t-il.
Justice fiscale
Les co-présidents, Djuna Bernard et Meris Sehovic, ont aussi insisté sur cette solidarité nécessaire en pensant à toutes les crises, pas seulement à l’Ukraine et à la crise climatique, mais à la crise du logement aussi, à la pandémie, à la crise alimentaire. Les verts défendent de la même manière l’indépendance alimentaire, d’ailleurs et jettent un regard critique sur toute tentative d’un retour à l’agriculture intensive. Une horreur absolue à leurs yeux, du même tonneau qu’un développement du nucléaire pour les énergies.
Les verts se sont montrés fidèles au slogan du jour pour leur congrès national : « protéger ce qui nous est important ». Le climat, la paix, l’équité sociale, mais aussi la justice fiscale. Ils réclament ardemment une réforme et des propositions concrètes aussi vite que possible. Le co-président des jeunes verts, Fabrizio Costa, insiste sur cet aspect de « redistribution équitable des richesses » et espère voir les choses bouger encore cette année.
Quand le ministre du logement, Henri Kox prend la parole, c’est pour réclamer là encore de la solidarité. Ils demandent aux communes de mettre des logements à disposition pour héberger des bénéficiaires de protection internationale qui occupent toujours les structures d’accueil d’urgence. De la place doit être faite pour les réfugiés ukrainiens qui sont arrivés en nombre dans le pays.
La guerre en Ukraine a bouleversé la donne. Les verts y voient une occasion d’accélérer la transition en même temps qu’ils défendent des mesures d’urgence pour soutenir ceux qui en subissent directement les impacts. Toute la population est concernée, mais la priorité est d’aider les plus vulnérables face à l’explosion des prix.
Croire que les énergies intermittentes peuvent résoudre les problèmes énergétiques du pays et de l’europe, c’est croire au père Noël.
Pour compenser les absences de vent et/ou de soleil, il faut des centrales à gaz. Et d’où nous vient ce gaz? Essentiellement de Russie. A moins de vouloir vivre par intermittence (ce qui n’est pas possible pour de nombreuses industries), il n’y a pas d’autre solution que de signer des contrats avec Gazprom qui s’est toujours révélé un fournisseur extrêmement fiable.
Un petit détail pour les religieux « verts »: les modèles climatiques sont tous faux, ou du moins donneront le résultat que vous voulez à condition de jouer sur certains petits paramètres cachés.
un homme ,6 femmes ,égalité mon oeil!