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Le nouveau coach du Progrès compte bien « déloger » le F91 de son trône


Roland Vrabec (à g.), aux côtés du staff de Niederkorn. (photo DR)

L’Allemand Roland Vrabec est bien le nouvel entraîneur du Progrès Niederkorn. Il était le choix n°1 du club et s’est quelque peu livré lors de sa présentation.

Le successeur de Cyril Serredszum a paraphé un contrat d’une saison (avec option) au stade Jos-Haupert. Celui-ci sera automatiquement reconduit en cas de qualification européenne.

Qui est-il ?

«J’ai entraîné en Allemagne et en Suisse. Surtout chez les jeunes. Mais aussi dans le milieu professionnel. Et à la fédération allemande également.»

Voici ce qu’expliquait Roland Vrabec lorsqu’on lui a demandé mercredi de se présenter. Omettant donc volontairement, par modestie sans doute, de préciser qu’il avait été entraîneur adjoint des U18 et U19 allemands, avant de passer notamment en tant qu’entraîneur principal par St. Pauli (D2 allemande), d’être adjoint de l’ancien international allemand Markus Babbel à Lucerne en D1 suisse, de passer une saison cauchemardesque sur le banc du FSV Francfort en 3e Bundesliga et, enfin, de connaître une expérience mi-figue mi-raisin à Vaduz.

Découvrant quelques semaines la D1 suisse, puis la D2, passant un tour en Europa League (la saison dernière), avant de finalement être poussé vers la sortie en septembre 2018.

«Ces différentes expériences m’ont permis de faire la connaissance de toutes les facettes du foot», souriait le natif de Francfort, âgé de 45 ans. Et c’est justement ce qui plaisait chez lui au Progrès. «Il a travaillé dans la formation et a également connu le haut niveau. C’était le choix idéal dans notre envie de passer un cap», glissait Thomas Gilgemann, le directeur niederkornois, qui avouait qu’il était le choix n°1 du club.

Pourquoi arrive-t-il chez nous ?

«J’ai appris à connaître le nom du Progrès Niederkorn via ses résultats sur la scène européenne. Cela m’a laissé une impression positive, que ses dirigeants ont encore fait fructifier lors des rendez-vous que nous avons eus. Depuis, je me suis renseigné au mieux sur l’équipe. Et je vais profiter des semaines à venir pour compléter l’image que j’en ai», reprenait, au moment de parler de son nouveau club, celui qui a fait des études en lien avec la science et la médecine du sport à l’université de Francfort.

Il ne le cache pas, il a eu des contacts de l’autre côté de la frontière allemande mais… «n’est-ce pas plus intéressant de tenter ce challenge qui se présente à moi plutôt que de jouer la 10e position dans un club de 3e Bundesliga ? L’ambition est de venir titiller Dudelange. Il est peut-être temps de déloger ce champion qui a multiplié les titres ces dernières saisons. Je ne pense pas que ce que je vais trouver ici soit du foot amateur. Nous allons travailler de manière professionnelle.»

Quel style de jeu prône-t-il ?

S’il n’a pas vraiment pu mettre sa patte sur le cadre qu’il aura sous la main au Progrès, Roland Vrabec a, par contre, évoqué le style de jeu qu’il prône.

«J’aime la possession de balle, être dominant sur un terrain. Tous les entraînements, toute la préparation ira en ce sens. On va travailler avec ça en tête», a encore expliqué le technicien allemand, qui a évoqué un 4-1-4-1 avec un losange au milieu ou un système avec un «dix» et deux attaquants devant. «Après, il faudra voir ce qui est possible avec notre groupe. Ce sera à nous d’être flexibles en fonction des armes que nous avons sous la main.»

Une théorie qu’il faudra mettre en pratique dans les prochaines semaines, avec comme premier examen de passage la rencontre aller du tour préliminaire de l’Europa League face aux Gallois du Cardiff Metropolitan University FC prévue déjà le 27 juin…

Julien Carette