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Le Luxembourg veut que sa place financière profite du Brexit


Très discret depuis son entrée en fonction le 1er octobre, le Français Michel Barnier a réaffirmé qu'il ne s'exprimerait "pas avant la fin" de ses consultations avec les 27. (photo AFP)

Le négociateur en chef du Brexit pour la Commission européenne Michel Barnier s’est dit « en plein travail » lundi à Luxembourg, en poursuivant ses consultations avec les 27 Etats membres.

L’ancien commissaire européen au Marché intérieur et aux Services financiers a rencontré lundi matin le Premier ministre luxembourgeois Xavier Bettel dans le cadre de sa tournée des capitales europénnes.

« Le Luxembourg est intéressé à cette négociation pour beaucoup de raisons et notamment, mais pas seulement, sa place financière », a déclaré M. Barnier aux journalistes à son arrivée au bureau de M. Bettel.

En effet, le Grand-Duché est bien décidé à ne pas laisser passer les opportunités, pour son importante place financière, d’un départ du Royaume-Uni de l’UE. De fait, le secteur bancaire luxembourgeois se prépare déjà à l’arrivée de nouvelles banques, notamment celles d’origine non communautaire en provenance de Londres, en visant en particulier les institutions américaines, australiennes, canadiennes, suisses ou turques.

Michel Barnier a souligné la « position névralgique » du Luxembourg, pays fondateur de l’UE, mais aussi, souvent, sur le trajet des représentants de la Commission européenne entre Bruxelles et le Parlement européen à Strasbourg.

Lire aussi : Brexit : les banques internationales prêtes à quitter le Royaume-Uni

 

Le négociateur européen se rendra d’ailleurs mardi à Strasbourg pour rencontrer « des députés européens clés qui ont une responsabilité » avant de se rendre en Croatie.

Très discret depuis son entrée en fonction le 1er octobre, le Français a réaffirmé qu’il ne s’exprimerait « pas avant la fin » de ses consultations avec les 27.

Les négociations en tant que telles ne commenceront que quand le gouvernement britannique aura activé l’article 50 du traité de Lisbonne –la clause de divorce–, d’ici à la fin mars 2017 selon la Première ministre britannique Theresa May.

Les conditions de l’accès du Royaume-Uni au marché unique et la liberté de circulation des ressortissants européens constituent les principaux enjeux des discussions.

Le Quotidien / AFP

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