Le « hand spinner » peut être un jeu dangereux

C’est le joujou à la mode ces temps-ci : le « hand spinner », sorte de toupie à faire tourner entre les doigts, fait fureur auprès des jeunes mais suscite aussi des inquiétudes. L’Institut luxembourgeois de la normalisation, de l’accréditation, de la sécurité et qualité des produits et services (Ilnas) émet une mise en garde.

Pas très chère (quelques euros), aux couleurs et formes multiples, généralement en plastique ou en métal, parfois à effets lumineux, cette toupie suscite un engouement monstre depuis quelques mois. Mais ce jouet a aussi alimenté la rubrique faits divers à la suite d’accidents, notamment des cas d’étouffement.

Le département de la surveillance du marché de l’Ilnas rappelle à cet effet que le « hand spinner », également connu sous la dénomination de « fidget spinner », est considéré comme un jouet et doit de fait répondre aux exigences définies dans la législation européenne en la matière. Car ces produits sont généralement fabriqués à moindre coût en Asie, pour ensuite être écoulés en Europe entre 1 et 35 euros.

L’Ilnas invite donc les consommateurs à se montrer vigilants. Au Luxembourg, des « milliers de toupies » importées ont déjà été bloquées aux douanes parce qu’elles ne comportaient pas la mention CE ou parce que la conformité du produit ne pouvait pas être certifiée par le fabricant. Un gage de sécurité à ne surtout pas négliger.

Les recommandations de l’Ilnas sont les suivantes :

• acheter exclusivement des « hand spinners » marqués CE : ce label est obligatoire sur tous les jouets ou leur emballage; vérifier par ailleurs si l’adresse du fabricant ou importateur y figure
• tester la solidité du jouet et contrôler si des petites pièces peuvent se détacher lesquelles présentent un risque d’étouffement en cas d’ingestion par un enfant
• respecter les consignes d’utilisation en fonction de l’âge de l’enfant, en sachant que ces produits ne conviennent pas au moins de 3 ans

Pour toute question complémentaire, contacter l’Ilnas au (+352) 247 743 20, par mail : surveillance@ilnas.etat.lu et sur le site internet dédié