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Le déficit du Luxembourg atteint les 630 millions d’euros en 2023


Si les recettes sont supérieures aux prévisions, il existe toutefois des disparités selon les sources de revenus. (Photo Chambre des députés)

Le ministre des Finances a présenté aux députés de la Commission des finances et de la Commission du contrôle de l’exécution budgétaire la situation financière du Luxembourg. Malgré des recettes légèrement supérieures aux prévisions, le Luxembourg finit l’année 2023 en déficit.

La Commission des finances et la Commission du contrôle de l’exécution budgétaire ont reçu le ministre des Finances, Gilles Roth, venu présenter le bilan de l’année 2023. Il a ainsi annoncé qu’avec 25,1 milliards d’euros de recettes et 25,7 milliards de dépenses, le déficit de l’Administration centrale se chiffre, au 31 décembre 2023, à 630 millions d’euros. Ce chiffre reste provisoire puisque des dépenses devront encore être comptabilisées dans les prochains mois. Le déficit devrait donc encore se creuser après deux années excédentaires en 2021 (+ 838 millions) et 2022 (+ 1 milliard).

Les recettes sont tout de même légèrement au-dessus des prévisions budgétaires et représentent 102,3 % du budget initialement voté. Elles sont aussi en hausse par rapport aux années précédentes puisqu’elles atteignaient 23,5 milliards l’année précédente, 21,8 milliards en 2021 et seulement 18,8 en 2020. Mais les dépenses sont elles aussi en augmentation avec 22,5 milliards d’euros en 2022, 21 milliards en 2021 et 21,1 en 2020.

Moins de rentrée fiscales pour la TVA

Le ministère des Finances note toutefois des disparités en fonction du type de recettes. Au niveau de l’Administration de l’enregistrement, des domaines et de la TVA, les prévisions se confirment. Les droits d’enregistrement accusent une correction de – 252,9 millions d’euros (44,9% du budget voté) et reflètent la situation difficile dans le secteur de la construction. «La baisse sensible des recettes liées aux transactions immobilières montre clairement la nécessité d’agir de manière conséquente, analyse Gilles Roth. Il s’agit désormais de prendre des décisions courageuses pour relancer le secteur de la construction de logements et ainsi éviter une augmentation sensible de faillites d’entreprises et du chômage

La situation sur les marchés financiers et les taux d’intérêt expliquent quant à elles l’évolution à la baisse des recettes perçues au niveau de la taxe d’abonnement (- 81,8 millions euros). Les rentrées fiscales de la TVA n’atteignent pour leur part que 94,9% du budget voté.

L’impôt sur la fortune en hausse

En revanche, les recettes en provenance des sociétés se portent bien. L’impôt sur le revenu des collectivités et l’impôt sur la fortune sont en hausse de respectivement 313,3 millions d’euros et 222,3 millions d’euros par rapport à 2022. Elles représentent 122,1 % et 130,7 % du budget voté.

Enfin les recettes liées à l’impôt sur le revenu des personnes physiques et à l’impôt sur les salaires et traitements atteignent respectivement 119,3 % et 98,9 % du budget voté. «La réduction de la charge fiscale des ménages au 1er janvier 2024 avec l’adaptation du barème d’imposition à hauteur de 4 tranches indiciaires vise juste et permettra de soutenir la relance économique», ajoute le ministre.

Un commentaire

  1. Bonjour
    Rien d ètonant quant au deficit.la laisse de maladie ètant une vache à lait.
    L abus de certificat medicaux le laxisme et l immunitè accordè aux fraudeurs n a jamais atteint un tel niveau.
    Quant aux employeurs,il n ont auc7n recours et leurs demandes de contrôles ne sont même pas traitèes.
    Les charges sociales pourraient sans problème être reduute de 30 pourcentage. Soit une sèrieuse économies pour notre gouvernement.
    De plus trop d avantages devraient être revue.gratuitè des livres scolaires,gratuitè des transport en commun.ect
    Bien à vous

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