Une délégation de grévistes a organisé ce mercredi un piquet devant la Chambre des députés. Interpellé, le ministre du Travail, Georges Mischo, a une nouvelle fois appelé syndicats et direction à renouer le dialogue.
Il campe sur sa position. Georges Mischo, le nouveau ministre du Travail, ne compte pas s’immiscer dans le conflit social qui touche Ampacet, un producteur de granulés en plastique. La grève dure désormais depuis 10 jours et une fin n’est pas en vue.
Mercredi après-midi, une délégation de grévistes s’est présentée devant la Chambre des députés pour interpeller à la fois le ministre et les députés, invités à participer à une réunion de la commission du Travail.
Au micro de nos confrères de RTL et de la radio 100,7, Georges Mischo (CSV) a souligné «respecter» le principe du dialogue social. En tant que ministre, il ne pourrait pas prendre le rôle de médiateur, conciliateur ou facilitateur.
Néanmoins, il aurait signé une lettre dans laquelle il invite la direction d’Ampacet à une entrevue au ministère du Travail. Une lettre semblable aurait été transmise à l’OGBL. «Avec le ministre de l’Économie, Lex Delles, nous appelons une nouvelle fois les deux parties à se remettre à la table des négociations», précise-t-il.
En attendant, la grève se poursuit chez Ampacet. L’entreprise est bloquée depuis le 27 novembre. Jusqu’à présent, la direction n’a pas donné de signal indiquant qu’elle souhaitait reprendre les négociations sur une nouvelle convention collective (lire nos éditions précédentes).