À peine la nouvelle du transfert confirmée, ce mardi matin par le club lorrain, que Laurent Jans se présentait à Metz pour une conférence d’intronisation dans l’après-midi. Extraits choisis.

Laurent Jans est arrivé confiant devant les journalistes, ce mardi après-midi, au stade Saint-Symphorien. Il vient de signer pour trois ans avec le FC Metz, jusqu’en juin 2021 donc, pour un montant de 400 000 euros depuis son club belge de Waasland-Beveren.

« J’ai bien discuté avec Chris »

Ce qui a motivé son envie de partir à Metz ? « J’ai bien discuté avec Chris Philipps (NDLR : qui a fait toute sa formation à Metz), explique le latéral luxembourgeois. Il m’a dit que du positif du club, il m’a dit que c’était un grand club, ça m’a poussé à venir ». Et pourquoi pas un tremplin de carrière, comme ça a été le cas pour Chris Philipps, parti au Legia Varsovie l’an dernier, et désormais champion de Pologne.

Mieux que la D1 belge ou moins bien ?

Pourtant, on le sait depuis que les rumeurs bruissent à propos d’un transfert, certains amateurs de foot estiment que la D1 belge vaut mieux que la L2 française… « le futur nous le dira, a balayé Laurent Jans. Metz a clairement l’objectif de remonter en L1 française et là, il n’y aura plus de débat. »

L’international luxembourgeois devant le logo du club, taillé dans la pierre de Jaumont typique de la Lorraine : tout un symbole (Photo Julien Garroy).

Philippe Gaillot, directeur sportif du FC Metz, a de son côté explique que « Metz suit Laurent depuis de nombreuses années. Ce recrutement est une ‘rencontre’… elle a été plusieurs fois ajournée, soit parce que le poste d’arrière droit était occupé, soit parce que l’entraîneur en place ne souhaitait pas recruter un profil comme Laurent. » Sauf que ce coup-ci, le nouveau coach Antonetti a dit oui rapidement. « M. Antonetti m’a appelé, raconte Laurent Jans. J’ai senti qu’il me voulait et que le club me voulait et ça, c’est important. »

« Prendre mes responsabilités »

À 26 ans, l’international luxembourgeois prend un tournant décisif dans sa carrière. Il se dit confiant. « Prendre ses responsabilités n’est pas une question d’âge, et je compte bien le faire dès mes premiers pas à Saint-Symphorien ». Parmi ces concurrents en interne, Balliu devrait prendre un bon de sortie du club. Reste Rivierez, un profil trop différent du Luxembourgeois… et comme le club a tant désiré Laurent Jans, pourquoi s’inquiéter ?

Julien Mollereau