Le Quotidien Indépendant Luxembourgeois
À partir de jeudi, les artistes de Hariko exposeront leurs œuvres quelques jours avant la fermeture des lieux. Et une renaissance attendue du côté de Esch.
Stick, Anne Lindner, Victor Tricar, Maïté Schmit, Sumo, Julien Hübesch, Lucie Majerus, Sader, Reiny Rizzi-Gruhlke, Uyi Nosa-Olda… et d’autres sont peintres, plasticiens, graffeurs, créateurs… Et ils ont comme point commun d’avoir occupé ou d’occuper encore pour quelques jours un atelier au sein du Hariko, situé au 1 Dernier Sol à Luxembourg.
D’ici quelques jours, le bâtiment de Bonnevoie va fermer ses portes… Mais le concept du Hariko – échanges et rencontres entre artistes et jeunes via des ateliers – continuera d’être appliqué à Esch-sur-Alzette (5, rue de l’Église).
Une énergie et une vibration
Pour la fermeture du Hariko de Bonnevoie, les artistes ont décidé de se mobiliser et d’organiser pendant trois jours une exposition collective et en soirée (jeudi, vendredi et samedi de 18 h à minuit). Le visiteur pourra, gratuitement, voir les œuvres d’une dizaine d’artistes résidents, dans leurs propres ateliers. «On honore une dernière fois ce lieu avant un nouveau départ, indique le graphiste et peintre de 37 ans, Victor Tricar, qui a son atelier à Hariko depuis neuf mois. Ici, il y a une énergie, une vibration à la fois culturelle, artistique et sociale. On ne pouvait pas rien faire avant de partir.»
Présent depuis le début, en septembre 2015, de l’aventure Hariko, le graffeur Stick avance : «Je me suis tout de suite senti comme chez moi. Au fil des ans, j’ai pu développer mon art grâce aux échanges et discussions avec les autres artistes présents, les jeunes croisés pendant les ateliers, l’environnement de l’endroit. Il y a une bonne dynamique ici. C’est vraiment dommage que cela termine. Il fallait vraiment faire un truc avant de partir de ce lieu qui fait partie de notre parcours à tous.»
Guillaume Chassaing
