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L’accident vasculaire cérébral, 5e cause de décès au Luxembourg


Plus de 1 000 hospitalisations et 220 décès ont été dénombrés en 2016 au Luxembourg. (illustration Editpress)

A l’approche de la journée mondiale de l’accident vasculaire cérébral, le 29 octobre, le ministère de la Santé dresse un état des lieux au Luxembourg. L’AVC y est recensé comme étant la 5e cause de décès.

En Europe, l’AVC – aussi appelé attaque cérébrale – est une des principales causes de mortalité et d’invalidité et la deuxième cause de démence après la maladie d’Alzheimer. Près de 25% des accidents surviennent avant 65 ans et le nombre de patients de plus en plus jeunes croît chaque année.

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Selon l’Organisation mondiale de la santé, l‘hypertension artérielle représente le premier facteur de risque. Avec le temps, la pression trop élevée exercée par le sang sur la paroi des vaisseaux finit par provoquer leur rupture.

Au Luxembourg, environ 30% de la population adulte souffre d’hypertension artérielle. Les plus de 65 ans sont 60% à être concernés, précise le ministère de la Santé lequel, en collaboration avec l’ASBL Blëtz, propose cette semaine une prise de tension dans les pharmacies du pays. Une opération de sensibilisation et dépistage menée gratuitement.

Agir sur les facteurs de risque

Plus de 1 000 hospitalisations et 220 décès ont été dénombrés en 2016 au Luxembourg, faisant de l’AVC la 5e cause de décès au sein la population. Mais quand le patient en réchappe, il doit porter le fardeau des séquelles : paralysie partielle du corps, troubles du langage, de la vue, de la marche… Pour avoir une chance de limiter les séquelles, qui impactent nécessairement l’entourage du patient, il faut savoir reconnaître les symptômes et se rendre aux urgences au plus vite, « car les traitements ne sont efficaces que dans les premières heures ».

La perte d’autonomie à la suite d’un AVC engendre aussi des conséquences psychosociales considérables : comme la nécessité de soins à domicile ou dans un foyer, une perte du travail, des problèmes financiers, l’isolement social voire la dépression, ou encore des problèmes d’ordre sexuel.

Pourtant, soulignent les autorités sanitaires, il n’y a pas de fatalité et il est possible de prévenir les attaques cérébrales. Ceci notamment en agissant en amont sur les principaux facteurs de risque identifiés : l’hypertension artérielle donc, mais également le diabète, l’obésité, le tabagisme ainsi que la consommation excessive d’alcool.

Comme tous les ans, une conférence sur le sujet sera organisée par l’ASBL Blëtz, le dimanche 28 octobre au Château de Bettembourg. Informations pratiques et programme de la journée à consulter en ligne

 

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