Le Quotidien Indépendant Luxembourgeois
Jusqu’alors cloisonnée à Neimënster, la Theaterfest s’est offerte, samedi, un long après-midi de badinages, au rythme des promeneurs du centre-ville, place Clairefontaine. Une ouverture voulue et convaincante.
C’est ce qu’on appelle une fête totale, et pour un peu, on en oublierait même le ciel menaçant et les pluies éparses. Si la Theaterfest, comme le veut la tradition, a une nouvelle fois lancé la saison théâtrale au Luxembourg, cette année, elle l’a fait avec panache, de manière, en tout cas, plus convaincante. «Ça promet pour les années à venir!», lâche même l’ex-président et toujours trésorier de la Theater Federatioun, Christian Kmiotek, devant une place noire de monde.
Un bain de foule permis grâce à une double ouverture : d’abord par le choix de l’ASBL, sous l’impulsion de sa nouvelle présidente, Carole Lorang, de convoquer tous ceux qui composent le milieu – et non plus uniquement les «simples» producteurs. Ensuite en changeant de lieu, pour mieux se confronter au public. «Quand on descend jusqu’à Neimënster, ce n’est pas par hasard», soutient Alain Holtgen, à la tête de l’École de Théâtre Luxembourg, la seule du genre au pays «en dehors du conservatoire». Fini, donc, l’entre-soi dans les soubassements du Grund et place désormais à un généreux brassage, sans frontières ni cousinage.
Le reportage complet de Grégory Cimatti à lire dans Le Quotidien papier de ce lundi 18 septembre 2017.
