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La grippe aviaire détectée à Lellingen


Sortie interdite, sauf présence d'un filet pour empêcher tout contact avec un oiseau sauvage. (Photo : archives LQ/Hervé Montaigu)

En date du 27 janvier, un foyer de grippe aviaire (virus de type H5N1) a été confirmé chez des volailles détenues à Lellingen.

Le ministère de l’Agriculture a publié ce vendredi un communiqué faisant état de la présence de la redoutée grippe aviaire au Grand-Duché, à Lellingen, dans le canton de Wiltz. Le virus se transmet d’abord des oiseaux sauvages aux oiseaux domestiques par contact direct. Puis, il peut y avoir transmission entre les élevages via les fientes et le fumier, mais aussi par transport involontaire de matières infectieuses par les personnes, le matériel d’élevage, les véhicules, etc. Dans le cas présent, toutes les autres volailles qui ont côtoyé celles malades devront être abattues.

Cette grippe, extrêmement contagieuse et mortelle pour les oiseaux, ne présente aucun danger pour l’être humain. Ainsi, la consommation d’œufs et de viande de volaille est sans risque pour la santé publique. Mais cette affection peut provoquer la mort de tout un élevage.

La réaction d’un éleveur

Il se trouve que, non loin du foyer de grippe aviaire détecté ce vendredi, il y a justement un élevage de poules. Nous tairons le nom de l’exploitant pour ne lui porter préjudice en aucune façon étant donné qu’il n’est pas touché par la grippe aviaire détectée à Lellingen.

Lui ne s’en fait pas trop : «Il n’y a pas de panique chez nous. On était en quarantaine après le foyer de grippe aviaire détecté dans le pays le 14 décembre dernier, donc il y a peu de risques pour nous. Les poules sont restées dans le poulailler.»

Jeudi matin, «un inspecteur vétérinaire m’a contacté pour me demander où étaient mes poules». L’éleveur l’a rassuré en lui répondant qu’elles ne sortaient plus. Le fonctionnaire lui a cependant demandé de se montrer prudent.

«Par exemple, pour entrer dans le poulailler, je dois porter des surchaussures. Ce sont toujours les mêmes précautions à prendre, on a l’habitude.»

Afin d’éviter la propagation de ce virus hautement pathogène et l’apparition de nouveaux foyers, l’Administration luxembourgeoise vétérinaire et alimentaire appelle les détenteurs de volailles et d’oiseaux à respecter les mesures préventives suivantes :

• Le nourrissage et l’abreuvement doivent se faire dans des locaux qui ne sont pas accessibles aux oiseaux sauvages
• Les volailles doivent être tenues dans des locaux fermés
• Les volailles peuvent avoir accès à des aires de sortie à condition que ces dernières soient protégées par des filets, afin d’éviter tout contact avec des oiseaux sauvages
• Les règles de biosécurité sont à respecter scrupuleusement
• Tout rassemblement de volaille (expositions avicoles) est interdit
• Toute mortalité anormale de volaille est à signaler à un vétérinaire

L’Administration luxembourgeoise vétérinaire et alimentaire insiste sur le fait que toute importation de volaille doit se faire sous couvert d’un certificat sanitaire (TRACES) émis par un vétérinaire officiel du pays de provenance. Cette obligation est aussi valable en cas d’achat de volaille sur un marché.

En cas de découverte d’un oiseau sauvage aquatique (oie, canard, cygne) mort ou malade, ce dernier est à signaler à l’Administration luxembourgeoise vétérinaire et alimentaire au 247-82539ou par courriel : info@alva.etat.lu.

 

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