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La Chambre des députés a économisé 1,53 million d’euros en 2022


Les frais du personnel pèsent lourd dans le budget, notamment depuis l'augmentation du nombre de collaborateurs fin 2022. (Photo archives Editpress/Didier Sylvestre)

Les comptes de la Chambre pour l’année 2022 ont été présentés aux députés ce mercredi. Doté d’un budget prévisionnel de 52,6 millions d’euros, le Parlement en a finalement dépensé 51 millions.

La Commission des comptes a analysé le budget 2022 de la Chambre des députés. Dotée par l’Etat de 52,6 millions d’euros pour assurer son fonctionnement, la première institution a finalement dépensé moins que prévu : 51 millions d’euros soit 1,53 million d’euros d’économie.

Les frais de personnel, premier poste de dépenses

D’après la Commission, la majorité du budget sert à couvrir les dépenses en frais de personnel (17,8 millions d’euros) ainsi que ceux liés aux députés (16,2 millions qui comprennent indemnités et frais de séjour pour la participation aux institutions parlementaires internationales). Viennent ensuite les frais de fonctionnement (11 millions), les subventions des groupes politiques (5,5 millions), la publication et la distribution de comptes-rendus (1,8 millions) et enfin l’organisation de conférences et de réunions extraordinaires (130 000 euros).

Le poids important des frais de personnel s’explique par l’augmentation des effectifs de l’administration parlementaire qui est passé de 120 à 151 collaborateurs fin 2022. Une hausse causée «par la création de nouveaux services comme la cellule scientifique et le service légistique» d’après la Chambre mais aussi par le fait que le personnel de nettoyage a été intégré à l’institution. D’autres services ont également été renforcés face à l’augmentation de l’activité parlementaire.

«L’administration a atteint sa vitesse de croisière»

Si le budget annuel a finalement été moins élevé que prévu, celui-ci pourrait encore baisser dans les années à venir. «Suite aux différentes adaptations des dernières années, l’administration a désormais atteint sa vitesse de croisière», a expliqué aux députés le Secrétaire général de la Chambre, Laurent Scheeck. Face à la digitalisation croissante des services de l’Etat et à de nouvelles synergies, l’administration parlementaire espère bien réduire ses frais de fonctionnement durant cette législature. « Nos investissements des dernières années nous permettrons de faire des économies à l’avenir », affirme Laurent Scheeck.