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La CGFP réclame une nouvelle réforme de la fonction publique


«Le moment est arrivé pour mener ces négociations», clame haut et fort le président de la CGFP, Romain Wolff. (photo: le Quotidien)

La CGFP ne compte rien lâcher. Un engagement écrit et formel de la part du gouvernement sortant pour amorcer une nouvelle réforme de la fonction publique est réclamé. Le Premier ministre est encore muet.

Le 9 novembre dernier, la CGFP avait fêté en grande pompe son 50e anniversaire. Toutes les forces vives de la nation étaient réunies au Cercle municipal de Luxembourg pour mettre à l’honneur ce syndicat «tenace, mais équitable».

Fort de ses plus de 30 000 membres, la Confédération générale de la fonction publique «use de son poids politique», comme l’avait souligné le ministre de la Fonction publique, Dan Kersch (LSAP), au moment de présenter ses vœux au syndicat majeur du secteur public.

Sans aucun doute, le négociateur en chef du gouvernement pour fixer le cadre de travail des plus de 42 000 fonctionnaires du pays savait que la trêve momentanée, actée par la signature du nouvel accord salarial fin 2016, n’allait pas tenir longtemps.

Et le moins que l’on puisse affirmer aujourd’hui est que Dan Kersch est servi. Cela ne l’empêche cependant pas de perdre son sang- froid. «On ne se laisse pas mettre sous pression», nous a confirmé mardi soir le ministre.

Quelques heures plus tôt, la CGFP avait cependant une nouvelle fois haussé le ton. La manifestation de protestation du mois de décembre n’avait en effet pas porté les fruits escomptés. Le syndicat présidé par Romain Wolff a donc décidé de remettre la pression sur les épaules du gouvernement ainsi que sur tous les partis politiques qui comptent se présenter aux législatives du 14 octobre.

Un ultimatum avait en effet été lancé le 15 janvier pour inciter le camp politique à prendre position sur les principales revendications de la CGFP : d’un, l’abolition pure et simple du traitement différencié des fonctionnaires-stagiaires (80 % du traitement versé lors des deux premières années de stage et 90 % lors de la troisième et dernière année) et de deux, une «réforme de la réforme» de la fonction publique, datant de 2013 […]

Retrouvez l’intégralité de l’article dans votre Quotidien du 21 février.

David Marques