Accueil | A la Une | Hausse des prix de l’énergie : l’Horesca appelle à l’aide

Hausse des prix de l’énergie : l’Horesca appelle à l’aide


Alors que l'Horeca reprenait du poil de la bête après la crise du Covid, le secteur se voit toucher par la hausse des prix de l'énergie (Photo : Editpress)

Durement touché par la crise du covid, le secteur de l’Horeca est à présent frappé par la flambée des coûts de l’énergie, des matières premières et des carburants. Il appelle à l’aide le gouvernement pour faire face à ce nouveau défi.

Alors qu’il se relève doucement de la crise du Covid-19, le secteur de l’Horeca doit faire face à la hausse des coûts de l’énergie, des matières premières et des carburants. Dans un communiqué publié ce mercredi matin, la Fédération nationale des hôteliers, restaurateurs et cafetiers demande au gouvernement d’aider les entreprises et les salariés à surmonter ce nouveau défi. « Ces augmentations de frais tout comme celles des matières premières ne peuvent souvent plus être répercutées sur le consommateur ; nos marges sont en train de s’effondrer », alerte l’Horeca.

Le secteur encore fragile fait également remarquer l’impact qu’a cette nouvelle crise sur ses employés. En raison des horaires décalés imposés par ces professions, ils sont nombreux à ne pas pouvoir utiliser les transports en commun. Avec l’explosion des prix à la pompe, ils sont de plus en plus nombreux à se demander « si l’inoccupation n’est pas plus rémunératrice que l’occupation ».

La Fédération nationale des hôteliers, restaurateurs et cafetiers souligne la nécessité d’un « vrai avantage attractif » pour ceux qui travaillent.
Elle craint que  « cette augmentation des coûts de l’énergie n’amène à une baisse réelle du revenu disponible laquelle devrait être compensée par les entreprises si elles ne veulent pas perdre leur salariés ».

En résumé, pour espérer sortir de cette nouvelle crise, l’Horesca demande « au gouvernement de prendre les mesures nécessaires pour soutenir les entreprises et salariés et aider ainsi un secteur vulnérable à se remettre de la crise sanitaire ».