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[Handball] Miroslav Rac : «Mon coach a l’air assez satisfait»


Miroslav Rac (ici avec son ancien club de Käerjeng) a rejoint son père, Sandor, aux Red Boys. (Photo : luis mangorrinha / le quotidien)

Au surlendemain de la victoire contre Berchem (37-34), l’ailier gauche revient sur le début de saison de son nouveau club, les Red Boys, et évoque la relation entretenue avec son entraîneur qui n’est nul autre que son paternel, Sandor Rac.

Miroslav, comment jugez-vous le début de saison de votre nouvelle équipe?

Miroslav Rac : Je trouve qu’on a beaucoup de qualités offensives. Je pense vraiment qu’on est capables de jouer un handball qui est très beau à voir, assez spectaculaire, avec beaucoup d’impact et une maîtrise du ballon vraiment très bonne. On est aussi capables d’avoir, par périodes, une forte intensité défensive. Maintenant, le seul petit truc qui nous manque, je pense que c’est un peu de constance et de régularité. On a des petites périodes de baisse de régime et il faudrait savoir régler ces phases où on est un peu moins bons.

Et d’un point de vue individuel?

On est toujours un peu exigeants avec soi-même. Je ne peux pas le dire encore parce qu’on n’a pas eu de rencontres décisives. Pour l’instant, mon coach a l’air assez satisfait (il rit) donc voilà, j’essaye de faire mon job et de faire ce qu’on me dit.

Nombreux sont les coachs d’AXA League à placer les Red Boys comme favoris au titre. Est-ce une pression supplémentaire?

Oui et non. La pression on en a eu et on en aura toujours. En AXA League, les cinq premières équipes peuvent chacune battre l’autre. Même si on a un statut un peu de leader, il faut faire attention à toutes les équipes. Ça ne me met pas plus de pression que ça. C’est un statut qu’on a, je pense que tout le monde assume et je pense que tout le monde a envie d’aller chercher des titres et des victoires.

Cette saison, vous avez rejoint Sandor, votre père, comment se passe cette relation d’entraîneur-joueur un peu particulière?

Bien! Je pense que je ne suis pas un joueur difficile à vivre sur le terrain. Moi, j’essaye de faire mon boulot, de faire ce qu’on me dit de faire. Pour l’instant, ça se passe bien. Mon but en tant qu’ailier, c’est d’avoir un pourcentage de tirs à la finition assez élevé et de mettre un maximum d’intensité sur les phases de contre-attaques. Pour l’instant, je pense répondre à ses attentes.

Est-il plus sévère avec vous?

Je pense souvent qu’on qualifie mon père de quelqu’un de sévère, mais moi personnellement, je ne trouve pas (il rit). Je ne pense pas qu’il fasse une différence entre le fils et le joueur. Je pense que c’est quelqu’un de juste. Après, peut-être que je me trompe (il rit) mais en tout cas, je le ressens comme ça.

Gagner un trophée avec mon père, ce serait la cerise sur le gâteau

Par rapport à vos coéquipiers, cela ne pose pas de problèmes?

Pour l’instant, je n’en ai pas l’impression, j’espère que non. L’intégration s’est bien faite, je m’entends bien avec mes coéquipiers donc il n’y pas de soucis pas rapport à ça. Bon après, je ne suis pas non plus un jeune joueur de 18 ou 19 ans, donc c’est peut-être pour ça que ça marche bien aussi.

En dehors du terrain, par exemple pendant les repas de famille, est-ce que vous parlez souvent de handball?

Oui et non, ça dépend des jours. On parle de hand mais pas forcément de nous. Mon père me dit quand il est satisfait et quand il ne l’est pas, quand ça ne va pas, il va me le dire. Il n’y pas de tabous par rapport à ça.

Vous a-t-il conseillé sur des choix au cours de votre carrière?

Oui, bien sûr! Je prends toujours mes propres décisions, mais j’aime demander conseil à mes parents, que ce soit ma mère ou mon père. J’aime toujours avoir leur avis parce que ma mère était aussi handballeuse. Leur avis compte pour moi même si, au final, c’est moi qui prends la décision.

Vous avez déjà remporté la Super Coupe avec lui en début d’année, aimeriez-vous remporter d’autres trophées ensemble?

Je me rappelle, quand j’étais encore tout gamin, d’un match ou deux où mon père et ma mère m’entraînaient à Boulogne-Billancourt. Ce serait une belle histoire. Je sais que mon père est quand même proche de la retraite, ce serait beau. Déjà, pour apporter une pierre à l’édifice du club et puis pour notre histoire personnelle, gagner un trophée avec mon père, ce serait la cerise sur le gâteau.

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