Pour son match aller contre l’Ukraine, le Luxembourg n’a pas fait le poids et s’incline logiquement face à une formation supérieure dans tous les domaines (36-13).
Privées des sœurs Wirtz, deux des joueuses cadres de la sélection nationale, les Roud Léiwinnen ont lourdement chuté contre l’Ukraine (36-13). Les chances de qualification sont déjà hors de portée avant le match retour prévu ce jour. D’entrée de match, les Ukrainiennes imposent leur rythme et sont rapidement devant au score (3-0, 2e).
Après trois minutes, c’est Tina Welter qui, avec beaucoup de réussite, marque le premier but côté luxembourgeois. Son shoot vient s’écraser sur le montant avant de toucher le dos de la gardienne Mariia Gladun pour finalement franchir la ligne (3-1, 3e).
Les filles d’Adrian Stot n’arrivent pas à cadenasser leurs adversaires et laissent trop d’espaces en défense (6-1, 6e). Celui-ci demande un temps mort, mais rien n’y fait. Les Ukrainiennes sont trop fortes et prennent le large au tableau d’affichage, grâce notamment à de nombreux buts inscrits en contre-attaque à la suite des pertes de balle de ses joueuses (12-4, 18e).
L’exclusion temporaire d’Iryna Prokopiak permet à Mirela Kozar de trouver un espace dans la défense des jaunes et bleues (12-5, 19e). En face, l’ailière droite Yevheniia Levchenko continue son festival sur son aile en marquant son huitième but (18-5, 28e). Sur un tir dévié, Jenny Zuk trompe le dernier rempart adverse (18-6, 29e). La différence de niveau est trop grande, à la mi-temps, la rencontre est déjà pliée.
Il est clair qu’en face de nous, on a une équipe très solide qui a l’habitude de jouer des rencontres importantes comme celle-ci
Au retour des vestiaires, les Ukrainiennes ne baissent pas le tempo et inscrivent trois buts en deux minutes (21-6, 32e). Sharon Dickes vient apporter une solution (22-7, 36e) pour les Roud Léiwinnen qui semblent reprendre du poil de la bête lorsque Tina Welter trouve le chemin des filets par deux fois (24-8, 39e et 25-9, 40e).
«Il est clair qu’en face de nous, on a une équipe très solide qui a l’habitude de jouer des rencontres importantes comme celle-ci. Disons que là où on voit la différence, c’est du côté athlétique. Il y a des filles qui sont habituées à jouer au haut niveau, des Coupes européennes et en équipe nationale et nous, on n’a pas les mêmes matches dans les jambes. En plus, cette fois, on avait une équipe assez jeune», explique Adrian Stot.
Dans les cages, Laure Flener enchaîne trois parades en quelques minutes, mais ne peut rien faire sur le jet de 7 mètres de Diana Dmytryshyn (28-10, 44e). Malgré le turnover ukrainien en deuxième mi-temps, les coéquipières de Tina Welter sont toujours en difficulté (33-11, 53e). Pour ne rien arranger, à deux minutes du terme, Lola Scheuren, déjà gravement blessée au genou droit il y a quelques mois, est à nouveau touchée et sort en pleurs.
Les dernières secondes sont anecdotiques et à la sirène, l’addition est salée (36-13, 60e). «Pour le match de demain (NDLR : l’interview a été réalisée hier), on va faire de l’analyse vidéo et voir si on arrive à trouver d’autres solutions, mais ce sera assez difficile parce qu’elles sont très mobiles en défense et fortes en un contre un», conclut le sélectionneur national.