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Fusillade à Borny : deux frères blessés


C’est à proximité de ce bar PMU que la fusillade a éclaté. Les victimes, deux frères, ont été conduites sous escorte policière au CHU de Mercy. (photo: LRL)

Deux frères ont été la cible de plusieurs coups de feu à Metz-Borny, jeudi en fin d’après-midi. Les auteurs ont réussi à prendre la fuite.

Les circonstances demeurent obscures et les langues se délient peu dans le quartier messin de Borny. Jeudi, peu après 17h, deux frères ont été blessés par arme à feu lors d’une rixe qui s’est tenue boulevard d’Alsace.

Alors que la police dressait un périmètre de sécurité aux abords du numéro 55 et que des techniciens de la police technique et scientifique procédaient à des constatations, de nombreux jeunes du quartier se massaient à proximité, observant les fonctionnaires à leurs tâches. La tension était relativement palpable et personne n’acceptait d’évoquer les faits.

Des douilles de 22 LR

Selon les premiers éléments, les faits se seraient déroulés en deux temps. Un différend aurait opposé deux frères à d’autres individus. Une altercation bien vite suivie d’une bagarre entre les deux victimes et deux autres personnes, semble-t-il. Pour l’heure, on ignore si les faits se sont produits dans le bar PMU ou à l’extérieur.

Quelques minutes plus tard, ces deux frères, des Messins âgés d’une trentaine d’années, ont été la cible de plusieurs tirs par arme à feu. Des coups de feu qui auraient été tirés depuis un véhicule. Touchés au niveau des membres inférieurs, ils ont été pris en charge par les secours. Conscients, ils ont été conduits sous escorte policière au CHU de Mercy. Bien que leur pronostic vital ne soit pas engagé, l’une des deux victimes serait gravement blessée.

Quant aux agresseurs, qui n’ont pas été identifiés, ils ont pris la fuite à bord d’un véhicule. Hier soir, ils étaient toujours activement recherchés. Sur place, les enquêteurs ont découvert plusieurs douilles et notamment de 22 LR.

Les deux victimes seront entendues par les enquêteurs messins dès que leur état de santé le permettra.

Le Républicain Lorrain