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Frontaliers français : les 34 jours de télétravail actés


Un avenant à la convention fiscale sera bientôt signé. (photo archives LE RL)

On avance sur le dossier du télétravail. Pour les frontaliers français du moins.

Vendredi, lors d’une visite de travail à Paris, Yuriko Backes, la ministre des Finances, a été reçue à Bercy par son homologue français, Bruno Le Maire. Au niveau bilatéral, les ministres se sont mis d’accord sur les modalités pour augmenter le seuil de tolérance en matière fiscale de 29 à 34 jours en vue d’une signature prochaine d’un avenant à la convention fiscale. Ainsi, les frontaliers qui résident en France et travaillent au Luxembourg peuvent désormais travailler 34 jours en dehors du Luxembourg sans être imposables en France. Il est prévu que ce nouveau seuil sera d’application à partir du 1er janvier 2023.

Environ 117 000 frontaliers originaires de France travaillent au Luxembourg. La nouvelle était attendue. Un premier pas vers plus de jours télétravaillés pour les travailleurs frontaliers ? Nous verrons bien. En tout cas, Yuriko Backes s’est montrée satisfaite vendredi. «Je remercie mon homologue français pour cet accord, très attendu par de nombreux salarié(e)s et entreprises, qui procure davantage de flexibilité, notamment en matière de télétravail», a-t-elle indiqué par voie de communiqué.

À noter que les ministres se sont entretenus sur les répercussions de la guerre en Ukraine sur l’économie et les défis en matière de fiscalité européenne et internationale.